Salote Tupou III
| Salote Tupou III | |
 La reine Salote en 1918. | |
| Titre | |
|---|---|
| Reine des Tonga | |
| – (47 ans, 8 mois et 11 jours) |
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| Couronnement | |
| Prédécesseur | George Tupou II |
| Successeur | Taufaʻahau Tupou IV |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Salote Mafileʻo Pilolevu Veiongo |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nukuʻalofa (Tonga) |
| Date de décès | (à 65 ans) |
| Lieu de décès | Auckland (Nouvelle-Zélande) |
| Père | George Tupou II |
| Mère | Lavinia Veiongo |
| Conjoint | Viliami Tungi Mailefihi |
| Enfants | Taufaʻahau Tupou IV  Prince ʻUiliame Tukuʻaho Tupou Prince Fatafehi Tuʻipelehake |
| Héritier | Taufaʻahau Tupou Tupoulahi Tupou, Tupoutoʻa-Tungi |
| Résidence | Palais royal, Nuku'alofa |
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| Monarques des Tonga | |
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Salote Tupou III, née le à Nukuʻalofa (Tonga)[1] et morte le à Auckland (Nouvelle-Zélande), est reine de Tonga de 1918 à 1965.
Biographie
Salote Tupou III est la fille du roi George Tupou II et de sa première épouse Lavinia Veiongo, qui meurt en 1902.
Sous son règne, les Tonga font partie des forces alliées lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle assiste officiellement au couronnement d'Élisabeth II en 1953 et impressionne les témoins par son gabarit (elle mesurait un peu plus de 1,90 m) autant que par la dignité dont elle fait preuve sous une pluie diluvienne. Time Magazine rapporte que la reine Salote est accueillie avec grand enthousiasme par le public britannique[2].
Elle est l'auteur de nombreuses chansons et poèmes. Elle est la première femme à avoir été récompensée du titre de Dame grand-croix de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges.
C'est elle qui, au XXe siècle, décida que le ta’ovala ferait partie de l’uniforme des fonctionnaires.
Elle meurt le à l'hôpital Aotea à Auckland. Son fils aîné Taufaʻahau Tupou IV lui succède.
Distinctions
- Dame grand-croix de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (GCMG - 1965)[3]
- Dame grand-croix de l'ordre royal de Victoria (GCVO - 1954)[4]
- Dame grand-croix de l'ordre de l'Empire britannique (GBE - 1945)[5]
- Dame de justice du Très vénérable ordre de Saint-Jean (DStJ)
Notes et références
- (en) "The monarchie", gouvernement des Tonga
- (en) « « Reunion in Paradise », Time, 28 décembre 1953 ».
- (en) London Gazette : « n° 43806, p. 10215, 02-11-1965. »
- (en) London Gazette : « n° 40066, p. 161, 05-01-1954. »
- (en) London Gazette : « n° 37305, p. 5025, 12-10-1945. »
