Sainte Marguerite (Kunsthistorisches Museum)

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Sainte Marguerite
Version du Kunsthistorisches Museum
Artiste
Date
1518 env.
Type
Technique
huile sur toile
Dimensions (H × L)
178 × 122 cm
Mouvement
Propriétaires
No d’inventaire
GG_171Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

Sainte Marguerite est une peinture à l'huile sur toile (178 × 122 cm), attribuée à Giulio Pippi dit Giulio Romano, un disciple du peintre Raphaël, d'après un dessin préparatoire du maître. Le tableau est conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne (Autriche).

Une version similaire avec quelques différences de composition existe au musée du Louvre de Paris.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'œuvre a été commandée à Raphaël en 1518 par le pape Léon X. Elle représente sainte Marguerite d'Antioche foulant au pied un dragon et était destinée à Marguerite d'Angoulême, duchesse d'Alençon et sœur de François Ier.

Le dessin préparatoire est de Raphaël et l'exécution de Giulio Romano[1].

Thème[modifier | modifier le code]

La Légende dorée de Jacques de Voragine rapporte que sainte Marguerite d'Antioche vainquit le démon en le piétinant, d'autres récits qu'elle fut avalée par un monstre et qu'elle en transperça miraculeusement le ventre pour en sortir. C'est pourquoi elle est souvent représenté « hissée sur le dragon ».

Description[modifier | modifier le code]

Sainte Marguerite d'Antioche est représentée en pied, habillée d'une tenue bleue lui collant aux corps, tenant un linge rouge sur son bras gauche dont la main tient un crucifix : elle se tient entre la gueule ouverte du dragon et sa queue lovée au sol de gauche à droite ; il symbolise Satan l'ayant dévorée lors de son martyre.

Sa chevelure retenue sur le sommet par une coiffe, une fine auréole dorée au-dessus de la tête, elle porte le regard sur la gueule du dragon se tordant à ses pieds

La scène se déroule dans une sorte de crevasse au décor brun à l'orée d'une forêt. Un peu de ciel bleu est visible en haut à droite au travers de branchages.

L'autre version du musée du Louvre[modifier | modifier le code]

Dans la version du Louvre, la sainte tient une palme (symbole du martyre) de la main droite et sa posture est orientée différemment : de face un pied sur l'aile du dragon, ouverte au sol[2].

Attribution[modifier | modifier le code]

Les critiques d'art attribuent le dessin préparatoire à Raphaël et l'exécution à son disciple Giulio Romano.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vasari indique que ce dernier « exécuta l'œuvre presque entièrement d'après le dessin de son maître. »
  2. Notice no 000PE026981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Pierluigi De Vecchi, Raffaello, Rizzoli, Milan, 1975.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Voir liens externes

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]