Sœurs de la Providence de Gap

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sœurs de la Providence de Gap
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 5 juin 1838
par Mgr de La Croix d'Azolette
Approbation pontificale 23 février 1855
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation 5 juin 1838
Gap
Fondateur Jean-Martin Moyë
Abréviation S.P.G
Liste des ordres religieux

Les sœurs de la Providence de Gap sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1823, les sœurs de la Providence de Portieux ouvrent une école à Vitrolles (Hautes-Alpes) où elles trouvent de nombreuses femmes désireuses d'embrasser la vie religieuse dans leur institut. En raison de la distance avec la maison-mère, un noviciat est ouvert à Saint-Bonnet-en-Champsaur. Parmi les 3 premières novices se trouve sœur Élisabeth Marrou qui deviendra supérieure générale en 1838 au moment de la séparation avec Portieux[1].

Mgr de La Croix d'Azolette, évêque de Gap, souhaitant avoir des religieuses enseignantes dans son diocèse, fait établir le noviciat à Gap, et le , il rend autonome la congrégation de Gap de la maison-mère de Portieux mais malgré la séparation, les sœurs continueront de considérer Jean-Martin Moyë comme fondateur. Les religieuses prononcent leurs vœux le . La chapelle est consacrée le de l'année suivante[2].

Les lois anti-congrégationistes françaises conduisent à la fermeture de nombreuses maisons et poussent les sœurs à établir des succursales à l'étranger ; dans le Piémont (1902) ; en Espagne et au Mexique (1903), d'où les religieuses essaiment au Salvador et à Cuba ; en Angleterre (1904).

L'institut reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le .

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins aux malades y compris à domicile, et aux œuvres paroissiales.

Elles sont présentes en :

La maison-mère est au Kremlin-Bicêtre.

En 2017, la congrégation comptait 570 sœurs dans 96 maisons[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore della Provvidenza (Gap) » (voir la liste des auteurs).
  1. « Congrégation des sœurs de la Providence de Gap », sur aaef-asso.fr (consulté le ).
  2. Maillaguet, Le miroir des ordres et instituts religieux de France, t. II G-Z, Chaillot, , p. 195
  3. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1595