Séisme de 2010 à Pichilemu

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Séisme de 2010 à Pichilemu
Image illustrative de l’article Séisme de 2010 à Pichilemu
Carte de la magnitude du séisme (épicentre au centre).

Date à 11h39 (UTC-3)
Magnitude 6,9[1]
Épicentre 34° 55′ 12″ sud, 71° 57′ 00″ ouest
Profondeur 31,2 km
Régions affectées Chili, Argentine
Victimes 1 mort

Le séisme de 2010 à Pichilemu (espagnol : Terremoto de Pichilemu de 2010) est un séisme qui s'est produit le , à 11 h 39 heure locale, au Chili. Selon le service géologique de l'Université du Chili, son épicentre était situé à 15 kilomètres au nord-ouest de Pichilemu, la capitale de la Province de Cardenal Caro, dans la Région d'O'Higgins.

Le tremblement de terre a été causé par une activité sismique régionale accrue, résultant d'un précédent séisme, qui s'est produit en mer quelques jours plus tôt (le ) près de la région du Maule. Bien qu'il s'agissait d'un séisme en mer, il a été tout de même ressenti par la population au centre du Chili. Le tremblement de terre du semblait être à première vue une réplique de celui du , mais l'Université de sismologie du Chili l'a identifié comme étant « un séisme indépendant »[1]. Le PTWC (Pacific Tsunami Warning Center), basé à Hawaii, a fait remarquer l'éventuelle possibilité, que des tsunamis locaux à moins de 100 kilomètres de l'épicentre surviennent. Mais seules quelques petites vagues ont été vues sur la côte de Pichilemu. Le bilan humain compte une victime. Au moins 11 répliques ont directement suivi le séisme, semant la panique dans les villes côtières, entre la région de Coquimbo et Los Lagos.

En 2002, la ville de Pichilemu comptait 12 392 habitants[2]. La ville renferme 5 monuments nationaux du Chili, dont le parc Agustín Ross, et le centre culturel Agustín Ross[3], qui ont été sérieusement endommagés par le séisme. Le tourisme est en effet la principale activité de la ville[4]. Plusieurs compétitions de surf s'y déroulent chaque année, notamment sur plage de Punta de Lobos, située à 6 kilomètres au sud de Pichilemu, qui selon le Fodor's est considérée comme étant le meilleur spot d'Amérique du Sud où l'on peut surfer toute l'année[5].

Géologie[modifier | modifier le code]

Risque sismique près de l'épicentre du tremblement de terre.

Le séisme du , de magnitude 6.9, faisait partie d'une série de tremblements de terre et de répliques, au centre et au sud du Chili. Il a en effet suivi le séisme de magnitude 8.8, qui s'est produit deux semaines plus tôt en mer, près de la région du Maule. Les médias présentaient ce tremblement de terre comme une réplique de celui de février deux semaines plus tôt[6],[7], tandis qu'un rapport géologique préliminaire, émanant de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS) le considérait comme étant "un séisme indépendant"[1], ce qui fut également la conclusion de sismologue chilien Jaime Campos, à l'Université du Chili[8],[9].

D'après l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS), le séisme a eu lieu dans la région frontalière des plaques tectoniques, entre Nazca et la plaque sud-américaine, autrement dit, dans la région du séisme en mer du 27 février[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Magnitude 6.9 - LIBERTADOR O'HIGGINS, CHILE », United States Geological Survey, (consulté le )
  2. (es) National Statistics Institute of Chile, « O'Higgins Region Statistics 2002 census »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  3. (en) Chrisitian Matzner, « Sector de Pichilemu » [« Pichilemu area »], National Monuments Council, (consulté le )
  4. (es) Carmen del Río Pereira Blanca Tagle Arduengo, Región de O'Higgins : Breve relación del patrimonio natural y cultural, Pro-O'Higgins,
  5. (en) Fodor's, Fodor's Chile: Including Argentine Patagonia, New York, Random House, (ISBN 978-1-4000-1967-0, lire en ligne), p. 218
  6. (en) « New Chile quake as Pinera sworn in as president », BBC News, (consulté le )
  7. (en) « Americas – Chile president vows to rebuild », Al Jazeera, (consulté le )
  8. (es) « Sismólogo de la Universidad de Chile: "Es Posible Otro Terremoto" » [« University of Chile seismologist: "Another earthquake is possible" »], Última Hora, (consulté le )
  9. (es) Natacha Ramírez, « Sismólogo: Es posible que ocurra otro terremoto en la zona afectada por megasismo de 8,8 grados », El Mercurio, Santiago, Chile, COPESA, (consulté le )
  10. (en) Jose Luis Saavedra, « Massive earthquake hits Chile, 214 dead », Concepción, Chili, Reuters, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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