Rue de Montevideo

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16e arrt
Rue de Montevideo
Voir la photo.
La rue en août 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début 147 bis-149, rue de Longchamp
Fin 16 bis-18, rue Dufrenoy
Morphologie
Longueur 240 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1928
Ancien nom Rue Théry
Géocodification
Ville de Paris 6419
DGI 6490
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Montevideo
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue de Montevideo
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La rue de Montevideo est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue de Montevideo est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte-Dauphine ». Elle débute au 147 bis-149, rue de Longchamp et se termine au 16 bis-18, rue Dufrenoy[1].

Le quartier est desservi par la ligne C du RER, à la gare de l'avenue Foch au nord et à la gare de l'avenue Henri-Martin au sud.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Elle porte le nom de Montevideo, capitale de l'Uruguay[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Hôtel particulier de la rue en 1880.

Cette voie est ouverte sous le nom de « rue Théry », en 1868, avant de prendre sa dénomination actuelle par un arrêté du [1].

Proche du bois de Boulogne, la rue de Montevideo fut un lieu de rendez-vous de cavaliers jusque dans les années 1960. Une école d'équitation proche de la poste animait cette voie par les allers et retours des chevaux. Elle comprenait au rez-de-chaussée une cour et des écuries. Un manège original était situé au premier étage et on y accédait par une rampe. Il était agrémenté d'une petite tribune. À proximité, on trouvait également un bureau, des vestiaires et l'appartement de l'écuyer-professeur. Pendant longtemps, ce bien immobilier appartint à la duchesse de la Tremoille, qui le louait à M. Victor Laurent. Celui-ci était un écuyer de renom, sous-maître du Cadre noir au tout début du XXe siècle. Également maître de manège à l'École militaire de Saint-Cyr, il avait initié de nombreux officiers à l'art équestre. Dresseur de talent et excellent professeur, M. Laurent était très apprécié de ses élèves. Il présenta son cheval turfiste à l'épreuve de sélection pré-olympique de dressage[Quand ?].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

  • No 5 : dans les années 1960 s'y trouve l'église orthodoxe Saint-Serge de l'Union des combattants de Gallipoli[1]. De nos jours ambassade de Mauritanie en France.
  • Nos 11-19 : ancien bureau de poste. Sur la façade est inscrit de façon symétrique « Postes, télégraphes et téléphones » et au-dessus de l'entrée « bureau no 78 ».
  • No 14 : le joueur de bridge et de tennis Pierre Albarran (1893-1960)[2] a habité à cette adresse et y est mort[3].
  • No 14 bis : dans les années 1960 y est installée la congrégation des Sœurs de Jésus-au-Temple[1].
  • No 26 : ancien hôtel particulier Casel construit par l’architecte Maurice-Adolphe Yvon en 1897-1898, surélevé ultérieurement[4]. L’artiste peintre Blanche Roullier (1855-1933) a vécu à cette adresse et y est décédée le 28 janvier 1933[5], à l’âge de 76 ans, à la suite d’un accident de voiture survenu deux semaines plus tôt[6].
  • No 29 bis : immeuble construit en 1926-1927 par l’architecte Michel Roux-Spitz[7].
  • No 31 : synagogue[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue de Montevideo », p. 149.
  2. « Pierre Albarran (1893-1960) », BnF Data.
  3. Archives départementales de Paris, 16, 16D 210, acte no 304.
  4. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 359 à 432.
  5. Archives départementales de Paris, 1933, Décès, 16, 16D 146.
  6. « Les funérailles de Mlle Blanche Roullier », Journal de Roanne, 5 février 1933, sur RetroNews.
  7. Michel Raynaud (sous la direction de), Michel Roux-Spitz, architecte (1888-1957), Éditions Mardaga, 1983.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]