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Rue de Lesdiguières

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4e arrt
Rue de Lesdiguières
Voir la photo.
Rue de Lesdiguières vue en direction de la rue Saint-Antoine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Arsenal
Début 8, rue de la Cerisaie
Fin 9, rue Saint-Antoine
Morphologie
Longueur 164 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1765
Géocodification
Ville de Paris 5548
DGI 5616
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Lesdiguières
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 4e arrondissement de Paris)
Rue de Lesdiguières
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

La rue de Lesdiguières est une rue du 4e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Située dans le quartier de l'Arsenal, elle commence au 8 de la rue de la Cerisaie et se termine 9 rue Saint-Antoine.

Origine du nom

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Le nom de la rue fait référence à l'ancien hôtel de Lesdiguières qui appartenait au connétable de France François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626).

Le tsar, debout, tient l'enfant de sept ans dans ses bras. Derrière eux, deux fauteuils. Tout autour, des grands seigneurs et un ecclésiastique.
. Louis XV rend visite à Pierre le Grand à l'hôtel de Lesdiguières.

Elle a été ouverte en 1765 sur l’emplacement de l’hôtel de Lesdiguières, construit par Zamet, un riche financier florentin venu à Paris à la demande de Catherine de Médicis. Le roi de France Henri IV y venait souvent avec Gabrielle d'Estrées. À la mort de Zamet, cet hôtel fut vendu au connétable de Lesdiguières (1543-1626).

Parmi les personnalités ayant habité cet hôtel, on compte le cardinal de Retz qui recevait là madame de Sévigné, Pierre Corneille, Molière. Après la mort du cardinal en 1679, l'hôtel de Lesdiguières devint en 1716 la propriété du maréchal de Villeroy, qui préféra loger aux Tuileries. L'année suivante, l'hôtel fut somptueusement garni de meubles du roi pour accueillir Pierre le Grand et sa suite[1]. Le , Louis XV, âgé de sept ans, y rendit visite au tsar[2]. L'hôtel fut en grande partie démoli vers 1740 et reconstruit plus petit. La partie ouest des jardins fut acquis par le Couvent de la Visitation Sainte-Marie, la partie est lotie pour construction de maisons le long d'un passage ouvert sur une allée du jardin entre la rue de la Cerisaie et de la rue Saint-Antoine qui devint la rue de Lesdiguières en 1765.

L'hôtel de Lesdiguières réaménagé dans les années 1740 fut détruit en 1877 lors du percement du boulevard Henri IV.

Honoré de Balzac a habité de 1819 à 1820 au 9 de la rue de Lesdiguières, dans une mansarde sous les toits, près de la bibliothèque de l'Arsenal. Pour un loyer de soixante francs par mois, l'écrivain débutant étouffait dans un réduit qu'il qualifiait de « trou digne des plombs de Venise[3] ».

Au XXe siècle, le peintre Pierre Jutand vécut dans la rue.

Notes et références

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  1. Saint-Simon, Mémoires, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1986, t. VI, p. 352.
  2. Saint-Simon, op. cit., p. 355.
  3. André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac, Hachette Livre, 1965, p. 45.