Royal Louis (1692)

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Royal Louis
illustration de Royal Louis (1692)
Modèle contemporain du Royal Louis
Musée de la Marine.

Type Vaisseau de ligne de 1er rang
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Chantier naval Toulon
Quille posée
Lancement
Statut Retiré du service en 1723
Démantelé en 1727
Équipage
Équipage 759 hommes
  • 9 officiers
  • 750 hommes d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 57,20 m
Maître-bau 15,60 m
Tirant d'eau 7,47 m
Déplacement 3 928 tonnes
Caractéristiques militaires
Armement 112 canons
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Arsenal de Toulon

Le Royal Louis est le deuxième exemplaire d'une série de six vaisseaux de ligne de premier rang de la Marine royale française. Il sert de vaisseau amiral à la flotte du Levant basée à Toulon jusqu'à son remplacement par le troisième Royal Louis.

Une construction rapide[modifier | modifier le code]

Le second Royal-Louis est un vaisseau plus important que son prédécesseur et c'est le vaisseau de 1er rang le plus grand construit à Toulon sous le règne de Louis XIV[1]. Il est mis en chantier le et lancé le sous la direction de François Coulomb dit « Coulomb fils ». Sa construction rapide mobilise nombre d'ouvriers : d'après Vauvré, le , 63 charpentiers sont à l’œuvre ; le ils sont 290 ; en août on dénombre plus de 1 000 charpentiers et ouvriers[1]. Il porte 112 canons de bronze. Les trente pièces de 48 livres de la première batterie sont vite remplacées par un calibre plus petit pour des raisons de stabilité[1].

Une carrière essentiellement à quai[modifier | modifier le code]

Construit pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert de navire amiral à la flotte française en Méditerranée. Sa carrière est des plus réduites : il ne fait qu'une seule campagne en 1693[1]. Il ne sert pas non plus pendant la guerre de Succession d'Espagne et pourrit tranquillement à quai, comme d'ailleurs tous les autres trois-ponts, que les finances royales, exsangues, ne sont plus capables d'armer en escadre. Il est démantelé et vendu en 1727.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Grégoire Gasser, Dictionnaire d'Histoire maritime, sous la direction de Michel Vergé-Franceschi, collection Bouquins, éditions Robert Laffont, 2002, p. 1270-1271.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]