Route migratoire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Une route migratoire est un itinéraire par lequel certaine proportion d'une population se déplace, par petits groupes ou isolément, souvent en traversant une ou plusieurs frontières, pour se soustraire aux difficultés qu'elle éprouve dans son territoire d'origine.

Définitions[modifier | modifier le code]

Le terme de route migratoire se réfère aux axes de communications empruntés notamment lors de déplacement de population humaine à la suite de désastres, de conflits, ou pour des raisons économiques, etc. Ces routes présentent des risques variés pour les personnes les empruntant tant du fait des intermédiaires exploitant ces voies (par exemple, le trafic d'êtres humains, les viols, l'esclavage moderne, etc.[1],[2],[3]) que par la nature de ces voies (traversée de zone aride où d'étendues d'eau importantes sur des embarcations de fortunes[4], etc.).

Zones géographiques[modifier | modifier le code]

Afrique-Asie vers l'Europe[modifier | modifier le code]

Parmi les routes migratoires notables figurent :

Afrique-Asie-Amérique vers les États-Unis[modifier | modifier le code]

La route des Amériques est une route migratoire partant d'Amérique du Sud où des États d'Amérique centrale (Cuba, etc.) et se rendant aux États-Unis par le Mexique. Depuis quelques décennies, elle est également emprunté par des ressortissants de pays asiatiques où africains à la recherche d'une porte d'entrée alternative aux États-Unis. Les migrants ne provenant pas d'Amérique latine pouvaient bénéficier, en 2016, de documents de voyage temporaires car le Mexique n'avait généralement pas d'accord de réadmission avec leurs pays d'origine[5].

Migrations intra-africaines[modifier | modifier le code]

Anciennes routes migratoires[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nathalie Bougnoux et Rohen d’Aiglepierre, « Les migrations subsahariennes : déconstruisons les idées reçues », Le Monde,‎ (lire en ligne)