Rivière Galiote

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Rivière Galiote
Image illustrative de l’article Rivière Galiote
Carte
Tracé du cours d'eau et de ses principaux affluents.[1]
Caractéristiques
Longueur 27 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Bassin collecteur Golfe du Saint-Laurent
Organisme gestionnaire SÉPAQ
Régime Régime pluvial
Cours
Source Confluence de deux ruisseaux de montagne
· Localisation L'Île-d'Anticosti
· Altitude 215 m
· Coordonnées 49° 27′ 22″ N, 63° 09′ 57″ O
Embouchure Golfe du Saint-Laurent
· Localisation L'Île-d'Anticosti
· Altitude m
· Coordonnées 49° 16′ 38″ N, 3° 13′ 34″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l'embouchure) décharge de deux lacs, 4 ruisseaux, décharge d’un petit lac, ruisseau.
· Rive droite (à partir de l'embouchure) 5 ruisseaux
Pays traversés Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Côte-Nord
MRC Minganie

La rivière Galiote est un cours d'eau de l'île d'Anticosti, au Québec (Canada), se jetant dans le golfe du Saint-Laurent. Elle est localisée dans la municipalité de L'Île-d'Anticosti.

Une route forestière (sens nord-sud) dessert le côté ouest de la partie intermédiaire et inférieure de cette vallée, reliant la réserve écologique du Grand-Lac-Salé, et la route principale passant au centre-nord de l'île[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le terme galiote se réfère à trois types différents de navires de haute mer, munis de voiles. Ces navires ont aussi été utilisés dans la marine de guerre. Au cours de l’histoire, selon les régions, le terme « galiote » désignait aussi un caboteur et un voilier de pêche.

Bien que l'origine de l'attribution de cette désignation toponymique s'avère inconnue, il est raisonnable de croire que ce toponyme évoque le naufrage d'une galiote dans les parages de l'île d'Anticosti[3].

David Têtu (1830-1910) qui exerçait une forme d'autorité en matière de pêche sur la Côte-Nord, notamment dans la chasse aux marsouins et aux requins[4], a agi notamment comme responsable de la surveillance des navires naufragés de 1870 à 1879, au phare de la pointe du Sud de l'île d'Anticosti. Sur sa propre carte géographique, Têtu utilisait le nom de « Galiote River ». Le nom de ce cours d’eau a connu plusieurs variantes notamment graphiques: Galiote River, River Galiotte, Sabotte River et Galti River[5],[3].

Plus de 400 naufrages ont été répertoriés autour de l'île d'Anticosti depuis le début de sa colonisation qui commença en 1680 à la suite de la donation de l'île en fief et seigneurie à Louis Jolliet. Parfois surnommée le « Cimetière du golfe », cette île comporte plusieurs toponymes se référant au naufrages ou à des types de navires, notamment Havre du Brick, rivière du Brick, Pointe à la Goélette et rivière Galiote. La désignation toponymique «Rivière Galiote» a été inscrite en 1959 au registre de la Commission de géographie du Québec[3].

Le toponyme « rivière Galiote » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La rivière Galiote tire sa source d'une zone de marais (altitude: 222 m), situé au centre-sud de l'île. Cette source est située en zone forestière :

À partir de sa source, la rivière Galiote coule sur environ 27 km avec un dénivelé de 222 m, selon les segments suivants:

  • vers le sud, en recueillant un ruisseau (venant du nord-ouest), un second (venant du nord-est) et un troisième (venant de l’ouest), jusqu'à un coude de rivière, correspondant à un ruisseau (venant de l’ouest). Note: Le lieu-dit Galiote-la-Chute est sur la rive ouest de ce coude de rivière;
  • vers l’est dans une vallée encaissée, jusqu'à un coude de rivière, correspondant à un ruisseau (venant du nord-est). Note : Le lieu-dit Galiote-la-Fourche est sur la rive sud-ouest de ce coude de rivière;
  • vers le sud dans une vallée encaissée, jusqu'à la décharge (venant de l'est) de deux lacs;
  • vers le sud en passant sous le pont de la route forestière qui longe le littoral sud de l’île d’Anticosti, jusqu'à son embouchure[2].

La rivière Galiote se déverse côté est du Gand lac Salé, du Petit lac Salé, de la baie des Sables et de la côte de la Grande Traversée, sur la rive sud de l'île d'Anticosti, dans le golfe du Saint-Laurent. Cette confluence est située :

  • à l'est de la pointe de la Tourbe;
  • à l’est de l'embouchure de la rivière du Brick;
  • à l’ouest de l’embouchure de la rivière aux Rats;
  • à l’est du centre du village de Port-Menier[2].

Réserve écologique du Grand-Lac-Salé[modifier | modifier le code]

En 1991, le gouvernement du Québec avait établi la réserve écologique du Grand-Lac-Salé couvrant approximativement 7000 hectares. En sommaire, cette réserve était délimitée par le milieu de la rivière du Brick à partir de sa confluence avec le détroit d'Honguedo, en remontant la rivière jusqu'à la latitude 5 468 000 m N[pas clair]; de là, vers l'est, jusqu'au centre de la rivière Galiote; puis vers le sud en suivant le centre de cette dernière rivière, jusqu'à sa confluence avec le détroit d'Honguedo[6].

Activités récréotouristiques[modifier | modifier le code]

Entre les kilomètres 7 et 11, la rivière Galiote offre un décor sauvage avec des rebords peu escarpés. La platière caillouteuse permet d’y marcher si l’eau est basse comme s’il s’agit d’un sentier non balisé sur le fond de la rivière. Aux alentours, les promeneurs y aperçoivent souvent des lièvres et des chevreuils. La flore de cette zone comporte de nombreuses espèces rares[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relation OpenStreetMap
  2. a b c et d « Atlas du Canada du Ministère des ressources naturelles du Canada » (consulté le )
  3. a b c et d Commission de toponymie du Québec - Rivière Galiote
  4. Puyjalon, le solitaire de l'Île-à-la-Chasse, par Damase Potvin, Québec, 1938, sommaire biographique de David Tête, p. 120 et suivantes.
  5. 17e Rapport de la Commission de géographie du Canada (1922) - Mention de la rivière Galiote
  6. Gazette officielle du Québec, 30 octobre 1991, partie 2 (no. 44).
  7. Article "Voyage à l'île d'Anticosti, du 7 au 14 juillet 2007", par André Sabourin et Gordon Macpherson, FloraQuebeca, juillet 2008 - Volume 13, page 3.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]