Riot Squad

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Riot Squad
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Genre artistique

Riot Squad est un groupe de punk rock anglais de la deuxième vague originaire de Mansfield, en Angleterre, initialement actif entre 1981 et 1984, puis reformé à partir de 2003.

Histoire[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Riot Squad s'est formé en 1981 à Mansfield[1], avec une formation initiale composée de Duncan "Dunk" Mason (chant), Nigel "Nello" Nelson (guitare) et Paul "Pommi" Palmer (batterie). Nelson est le seul des trois à avoir une expérience musicale[2]. Ils se sont inspirés d'un documentaire de John Peel qui expliquait comment Desperate Bicycles avait adopté une approche DIY décident qu'ils pouvaient faire de même[2].

Premiers concerts[modifier | modifier le code]

Deux semaines après avoir formé le groupe, ils jouent leur premier concert au pub King Of Diamonds dans le village minier de Shirebrook, Derbyshire Langwith Junction, suivi quelques semaines plus tard par un concert dans un Working Mens Club local, qui a dû être interrompu à la moitié pour permettre au public de jouer au bingo[2]. Wayne Butler voit le groupe se produire ce soir-là et a proposé de se joindre au groupe en tant que bassiste.

Première démo[modifier | modifier le code]

Le groupe commence à jouer plus loin et, avec l'argent emprunté au père de Dunk, a enregistré sa première démo, Religion Doesn't Mean a Thing, dans un studio au sous-sol de Mansfield[2]. Dunk crée Rot Records, initialement comme un label uniquement sur cassettes, et vend la démo lors de spectacles et par correspondance pour tenter de récupérer les coûts d'enregistrement, vendant finalement 1 500 exemplaires[2].

Premiers singles et premiers EP[modifier | modifier le code]

Grâce à la démo, le groupe signe chez Rondelet Records, qui a sorti le premier single du groupe, "Fuck The Tories", qui a atteint le numéro 23 du UK Indie Chart en août 1982 et a atteint le top 100 des UK Singles Charts[2]. Nello est remplacé par « Staz », et Rondelet réédite la démo Religion ... comme leur deuxième EP. Après une tournée au Royaume-Uni, Staz quitte le groupe, Butler passe à la guitare et « Chedd » est recruté à la basse. Lorsque le label Rondelet ferme, Dunk transforme Rot en un véritable label, sortant les trois prochains singles de Riot Squad. Dunk tient le label, bien qu'il ait démissionné de son poste de chanteur, étant brièvement remplacé par Rick Williams puis par Lee, le frère de Butler[2].

Premier album et séparation[modifier | modifier le code]

Au début de 1984, le groupe sort "There Ain't No Solution", mais des différences musicales au sein du groupe les amènent à se séparer cette année-là. Dunk a compilé les singles Rot et quelques morceaux inédits sur l'album No Potential Threat, qui a atteint la 13e place du classement indépendant[2].

Dunk continue à diriger Rot Records jusqu'à ce que le distributeur du label, Red Rhino, fasse faillite.

Les disques du groupe sont devenus des objets de collection dans les années qui ont suivi, avec Anagram Records sortant une compilation de CD, The Complete Punk Collection en 1995[3].

Reformation[modifier | modifier le code]

Riot Squad se reforme en 2004[2].

En janvier 2006, le batteur Paul Pommi Palmer et le bassiste Ched recrutent deux nouveaux membres : le jeune guitariste Luke, de 15 ans leur cadet, et un nouveau leader sous la forme de Chiz (ex Septic Psychos et Dead Meat).

Nouvel album[modifier | modifier le code]

Ils entrent en studio en novembre 2006 pour enregistrer leur premier album depuis plus de 20 ans. Persecute the Weak, Control the Strong sort en mars 2007 et a été élu album punk de l'année 2007 par Fungal Punk.

L'un des morceaux, "Violence on the Streets", figure sur le label américain 272 Records Punk Kills Vol 1 fin 2007.

Six mois seulement après la sortie de l'album, Ched a mis un terme à son activité. Il a été remplacé par Mick, frère jumeau de Chiz (et aussi des mêmes groupes précédents). Mick est rapidement devenu guitariste pour laisser la place à Pete, qui prendra la basse. Entre-temps et en remplacement de seulement deux concerts, en première partie de The Epoxies, Baz Barrett (Consumed, Fat Wreck Chords ), rejoint le groupe dont il est fan depuis son adolescence avec seulement deux heures de répétitions. Baz s'est également occupé de la conception et de la mise en page des pochettes de Persecute The Weak, Control The Strong.

Le groupe sort un split international 7" sur son propre label (Suicide Circle) en 2008 avec The Crack Babies (Suède), The Undertakers (Belgique) et Human Battle (Grèce). Le groupe joue à Athènes début janvier 2009. Le groupe a joué avec The Undertakers au Royaume-Uni.

Riot Squad joue son dernier concert au Rebellion Festival de 2009.

Discographie[modifier | modifier le code]

Les classements indiqués proviennent du UK Indie Chart[4]

Singles/EP[modifier | modifier le code]

  • Religion Doesn't Mean a Thing (1981) Rot (demo tape)
  • "Fuck The Tories" (1982) Rondelet (#23)
  • "Riot In The City" (1982) Rondelet
  • Don't Be Denied EP (1983) Rot (#39)
  • I'm OK, Fuck You EP (1983) Rot (#11)
  • There Ain't No Solution (1984) Rot (#22)

Albums[modifier | modifier le code]

  • No Potential Threat (1984) Rot (#13)
  • The Complete Punk Collection (1995) Anagram[5]
  • Persecute the Weak, Control the Strong (2007) Suicide Circle Records

Apparitions sur des compilations[modifier | modifier le code]

  • Police Power appeared on Pax Records Punk Compilation (year unknown)
  • Society's Fodder and Lost Cause appeared on 100% Hardcore Punk (1998) Captain Oi
  • Violence On The Streets appeared on Punk Kills Vol.1 (2007) 272 Records, CA, US
  • Speed Cameras appeared on Angry Scenes Vol. 3 (2008) Angry Scenes Records, UK

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Ian Glasper, Burning Britain: seconde vague punk britannique, Rytrut, , 741 p. (ISBN 978-2-9546441-1-0), p. 339 à 343
  2. a b c d e f g h et i Ian Glasper, Burning Britain: The History of Punk 1980-1984, Cherry Red Books, (ISBN 1-901447-24-3)
  3. Kergan, Wade, « Riot Squad - Biography », AllMusic (consulté le )
  4. Barry Lazell, Indie Hits 1980-1999, Cherry Red Books, (ISBN 0-9517206-9-4)
  5. Martin C. Strong, The Great Alternative & Indie Discography, Canongate, (ISBN 0-86241-913-1, lire en ligne Inscription nécessaire)

Liens externes[modifier | modifier le code]