Raymond Rascas d'Uzès
Seigneur d'Uzès | |
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- | |
Naissance |
Après |
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Décès | |
Surnoms |
Rascas, le chauve |
Famille |
Famille d'Uzès (d) |
Père | |
Mère |
Roscie du Caylar (d) |
Fratrie |
Elzéar d'Uzès (d) |
Conjoints | |
Enfant |
Raymond d'Uzès (v.1130-1210), surnommé Rascas (c'est-à-dire teigneux ou chauve[1], à la suite de la teigne), encore désigné sous le nom de rasco, en languedocien, est un seigneur d'Uzès et de Posquières. Il hérite du quart de la seigneurie d'Uzès.
Biographie
[modifier | modifier le code]Raymond d'Uzès naît aux environs de 1130[1]. Il est le fils de Bermond Ier d'Uzès, seigneur d'Uzès, et de Roscie du Caylar[1]. Il a un frère aîné, Elzéar II d'Uzès, qui obtient la seigneurie de Posquières[1].
Il semble épouser, vers 1175, Marie, sa cousine, fille de Rostaing Ier de Posquières[1].
Il se bat aux côtés de son cousin, Raymond V, comte de Toulouse, contre Bernard Aton IV Trencavel, vicomte de Nîmes[1]. En échange de ses services, le comte lui donne, en , le castrum d'Aimargues[1], qui restera dans le domaine de la famille[2]. En , il rend hommage à l'évêque d'Avignon pour le castrum de Saze[1].
Il fait plusieurs legs à la chartreuse de Valbonne (période 1203?-1205)[1],[3]. La donation de 1205 concerne le Puech d'Yssel, situé sur l'actuelle de Carsan[4]. Cette donation est faite au château de Montaigu (Carsan), en présence des seigneurs des environs[4].
Le , il est l'un des co-seigneurs à octroyer des libertés aux habitants de la cité[1]. L'année suivante, il rend hommage avec son parent, Elzéar du Caylar, dit Elzéar II d'Uzès, pour ce qu'il détient dans le diocèse d'Uzès[1].
Raymond VI, comte de Toulouse, est absous de son excommunication dans l'église de Saint-Gilles, le , il donne pour caution de son serment seize de ses barons, au nombre desquels se trouvaient Raymond Rascas, son fils Decan, et Rostaing IV de Posquières, son neveu[5].
Raymond d'Uzès teste en , en citant ses deux fils[1]. Il meurt le [1].
Famille
[modifier | modifier le code]Raymond épouse très probablement Marie, sa cousine, dont il a deux fils : Bermond II d'Uzès, qui suit, et Raymond-Decan[1].
Références
[modifier | modifier le code]- Elzière 1999, p. 421.
- « Aimargues (Archéologie Petite Camargue) », sur archeologiepetitecamargue.culture.fr (consulté en ).
- Ernest Leroux, « De l'imitation d'une monnaie de Toulouse », Revue archéologique, 1852, page 306 (lire en ligne).
- André Chapus, Le terroir de Carsan (3). Les noms de lieux, FeniXX réédition numérique, , 220 p. (ISBN 978-2-30726-786-7, lire en ligne), p. 134.
- Sophie Aspord-Mercier, Uzès et l'Uzège. 20 siècles d'histoire, Etudes et communication, , 283 p. (ISBN 978-2-91172-210-3, lire en ligne), p. 69.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Bernard Elzière, « Notes sur les coseigneurs de la cité d'Uzès au Moyen Âge », Congrès archéologiques de France, Derache (Paris) A. Hardel (Caen), , p. 413-438 (lire en ligne) (lire en ligne sur Gallica).
- Guillaume de Catel, Histoire des Comtes de Toulouse. Livre II. Chap.1, , p. 148-149.
- Gratien Charvet, La première maison d'Uzès, Martin, (lire en ligne), p. 63-65.
- Rivoire H., Statistique du Gard.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Charles Cawley, « Toulouse - Northern & Eastern. Chapter 4. Comtes d'Uzès, B. Seigneurs d'Uzès », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté en ).