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Raymond Erraçarret

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Raymond Erraçarret
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Fonction
Maire de Tarbes
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
TarbesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Parti politique

Raymond Erraçarret, né à Bourg-de-Bigorre le et mort le à Tarbes, est un homme politique français, membre du Parti communiste français, maire de Tarbes de 1983 à 2001.

Raymond Erraçarret naît le à Bourg-de-Bigorre dans une famille d'instituteurs[1].

Il débute dans la vie active comme instituteur[2].

En 1983, Raymond Erraçarret figure sur la liste du maire sortant Paul Chastellain (PCF), réélu au second tour avec 55 % des suffrages face à Jean Journé (UDF). Mais Paul Chastellain étant brutalement décédé le soir même du dépouillement, Raymond Erraçarret est élu maire quelques jours plus tard par le conseil municipal.

En 1989, à la tête d'une liste PCF homogène, il arrive en tête du premier tour des municipales avec 36 % des suffrages, devant la liste UDF-RPR menée par Jean Journé qui obtient 30 %, et la liste PS-MRG de Pierre Forgues, qui se classe troisième avec 27 %. Au second tour, il l'emporte face à Jean Journé par 54 % à 46 %.

En 1995, il est une dernière fois réélu à la tête de la ville avec 51 % des voix face à Gérard Trémège (UDF-RPR). Cette année-là, il fait partie des maires qui interdisent la mendicité sur le territoire de leur commune ; il se défend en affirmant agir seulement contre les mendiants agressifs ou salissant l'environnement[3].

En 2001, pourtant donné favori aux élections municipales[4], il est battu par le même adversaire qu'en 1995, pour 26 voix d'écart (49,9 % contre 50,1 % à la liste de droite). Raymond Erraçarret continue de siéger en tant que conseiller municipal d'opposition de 2001 à 2008, avant de se retirer de la scène politique tarbaise.

La ville de Tarbes lui doit des réalisations telles la création de la Zone Bastillac[5], la rénovation du conservatoire Henri-Duparc, le réaménagement de la place de Verdun ou encore la piétonisation d'une partie du centre ville[6]. Fervent supporteur du Stadoceste Tarbais, Raymond Erraçaret contribua également au développement des infrastructures sportives du chef-lieu des Hautes-Pyrénées.

Conseiller général de Tarbes 1 (de 1979 à 1985) puis de Tarbes 3 (de 1988 à 2001), Raymond Erraçarret fut également candidat à plusieurs reprises à des élections législatives dans les Hautes-Pyrénées, en 1981, 1986 et 1993.

Raymond Erraçarret meurt le à l'âge de 93 ans[7].

Postérité

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  • Un parc à Tarbes porte son nom.

Notes et références

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  1. « Erraçarret, Raymond », dans Les conseillers généraux des Hautes-Pyrénées, 1800-2007 : dictionnaire biographique (lire en ligne), p. 163
  2. Jacques Girault, « Erraçarret Raymond », dans Le Maitron, (lire en ligne)
  3. Catherine Pégard, Christian Jelen, Valérie Guien et Inès Lemaire. L'enquête qui dérange. Le Point, 12 aout 1995.
  4. Avantage au maire communiste Raymond Erraçarret. Les Échos, 12 mars 2001.
  5. Jean-Marie Constans. Tarbes face au déclin de l'industrie militaire. Le Moniteur, 17 juillet 1998.
  6. Jean-François Soulet. Petite histoire de Tarbes, Cairn, 2014 [chapitre : un puissant effort d'adaptation].
  7. « Tarbes: L'ancien maire de Tarbes, Raymond Erraçarret, est décédé », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Entretiens avec Raymond Erraçarret / José Cubero et Jean-François Soulet, Pau : Éd. Cairn, 2002

Article connexe

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