Raimon d'Arles
- États reconnaissant le pape de Rome
- États reconnaissant le pape d'Avignon
- États ayant changé d'obédience durant le schisme
Raimon ( ? – 1390 ?), appelé aussi Raimond III ou Raimond IV
Archevêque d’Arles (1390) nommé par le pape de Rome Urbain VI à l'époque du Grand schisme d'Occident, en concurrence avec François de Conzié désigné par l'antipape Clément VII, pape d'Avignon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Bien que non mentionné sur les diptyques épiscopaux, ce prélat figure toutefois dans la GCN[1], sur le site du patrimoine de la ville d'Arles[2], sous le nom de Raimon III, et dans l’Histoire générale de Provence de Jean-Pierre Papon[3]. D’après ce dernier, Raimon qui apparaît dans une lettre de Boniface IX de , est mentionné comme d'obédience de Rome. Il aurait été nommé par Urbain VI et n’aurait pas osé venir prendre possession de son archevêché. Il y aurait eu donc, en même-temps, deux archevêques d'Arles, nommés par les deux concurrents à la tiare[4]. D'après Charles-Louis Richard qui évoque lui aussi cette lettre du pape Boniface IX au cardinal Ange son légat à Avignon, Raimon, que cet auteur appelle Raimond IV, aurait été accusé d'une tentative d'assassinat contre Ladislas roi de Sicile, puis menacé d'être dégradé et remis au bras séculier[5]. On ne sait si ces menaces ont été exécutées.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence - Paris, 1777-1786 - page 314 ici
- Charles-Louis Richard - Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques – 1827 – page 73 ici
- Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima, page 738 ici.
- « Le palais archiépiscopal d’Arles, page 8, consulté le 30 août 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Liens internes
[modifier | modifier le code]- Histoire d'Arles à l'époque médiévale tardive
- Archevêché d'Arles
- Liste des archevêques d'Arles
- Papes d'Avignon
- Grand schisme d'Occident
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Joseph Hyacinthe Albanés - Gallia christiana novissima, page 738, n°1715 ici.
- « LE PALAIS ARCHIEPISCOPAL D'ARLES »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), page 8 :
- La durée moyenne de fonction des archevêques a été calculée, en excluant les archiépiscopats inférieurs à une année (Hughes I, Melchior de Brunswick, Raimond III...} qui ont quitté prématurément leurs fonctions (mort...) car ceux-ci ne sont pas représentatifs ...
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 314 : ici.
- Jean-Pierre Papon - Histoire générale de Provence, page 314 :
- Nous lisons le nom d'un Raymond, archevêque d'Arles, dans une lettre de Boniface IX, du mois de mars 1390; mais nous présumons que ce prélat, qui demeuroit en Italie, fut nommé par Urbain VI, et qu'il n'osa pas venir prendre possession de l'archevêché. François de Conzié, au contraire, nommé par Clément VII gouverna tranquillement le diocese, sous la protection de ce pape, qui faisoit sa résidence dans la ville d'Avignon, et qui étoit reconnu en deçà des Alpes. Il y avoit donc, en même-tems, deux archevêques d'Arles, nommés par les deux concurrens à la tiare.
- Charles Louis Richard - Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques – 1827 – page 73
- Raimond IV ne nous est connu que par les lettres du pape Boniface IX au cardinal Ange, son légat à Avignon. Voici ce qu'elles nous apprennent : Raimond, archevêque d'Arles, tenta d'empoisonner Ladislas, roi de Sicile. Le cardina1-légat le fit arrêter ; le pape ordonna qu'il serait remis au bras séculier après qu'il aurait été dégradé. Ces lettres sont du 13 mars 1389 (NDLR : probablement 1390 dans notre système actuel, car l’année commençait alors à la fin mars). On ne trouve ce Raimond dans aucun catalogue des évêques d'Arles, ce qui me ferait soupçonner qu'il pouvait bien y avoir alors deux évêques de ce siège, l'un nommé par le pape d'Avignon, l'autre par le pape de Rome, qui n'en avait que le titre.
