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Rachid Mouffouk

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Rachid Mouffouk
Rachid Mouffouk en décembre 2014
Naissance
Nationalité
Activité
Distinction
1re prix au 1re salon national de sculpture 2008[1].
Œuvres principales
Trophée national algérien de la qualité[1].
signature de Rachid Mouffouk
Signature

Rachid Mouffouk ou Rachid Mouffok (en arabe : موفق رشيد) est un artiste-peintre et sculpteur algérien réputé pour ses personnages aux ronde bosse et en matériaux et objets récupérés né le à Batna.

Il commence de pratiquer la sculpture des son jeune age, ou a un certain moment de sa vie il prend une grande pause. Après avoir revenu dans le monde de la sculpture en 2010 il perdue l'usage de trois de ses doigts. Malgré son handicape il continue de faire des œuvres d'arts.

Il utilise des sujets divers telle que des scènes de la vie quotidienne de la société algérienne et autres problèmes comme l’écologie, les guerres ou des scènes de sa vie ou de ses sentiments. Il est aussi l'auteur des trophée national algérien de la qualité décerné chaque année a la meilleure entreprise du pays.

Ses sculptures on été utiliser dans le Roman de Hocine Amokrane, Le fou et le muet.

Biographie

Enfance

Rachid Mouffouk, adolescent

Rachid est né le 29 janvier 1955 à Batna avec son frère jumeau, en étant très petit et faible physiquement, sa famille croyait qu'il ne survivrai pas a cause de sa[2]. Il rentre a l’école primaire en 1962 d’où il tiens que des mauvais souvenir d’après lui, et parallèlement a l’école cornique[2].

Rachid a commencer par se pencher vers l'art des son enfance sans passé par les écoles des beaux-arts[3]. Sa première sculpture qu'il réalise été celle de Diane la déesse de la chasse dans la mythologie romaine sur un morceau de bois que le sculpteur Houfani Mohamed lui a donner[3].

Après la grande pause

Avant la décennie noire l'artiste a pris une pause de 20 ans, et na plus fait d'œuvres artistiques ni d'exposition[3].

Il a travaillé comme soudeur en charpente métallique dans une société américaine implanter en Algérie, ou il exposer ses œuvres sur le chantier[4]. Le directeur de l'entreprise décide de le dispenser du travail, et lui propose de s'occuper que de sculpture pour détendre l'atmosphère des travailleurs[4].

En novembre 2006 Amokrane Hocine sort un roman intitulé « Le fou et le muet » la photo de la couverture du quelle a été assurée par Rachid Mouffouk, par ses deux sculptures « Le fou » et « écologie »[5].

Après l'accident

En 2010 Rachid a perdu l'usage de ses trois doigts de la main droite, qu'il utilise pour ses créations[6], lors d'un accident qui s'est produit dans son atelier[7] où ils ont été coupés[6]. Deux mois après l’accident, Rachid reviens a la sculpture, en créant une sculpture en métal intitulé « Mes trois doigts »[3],[8].

Œuvres artistiques

Sculptures de Rachid Mouffouk.
Effondrement des tours jumelles.

Sujets

Ses sujets de prédilection sont notamment les scènes de la vie quotidienne de la société algérienne, les problème de l’écologie, les problème de la société artistique algérienne comme la liberté d'expression[9]. Rachid introduit également des thèmes plus graves dans son œuvre tels que les problème qui touche la Palestine[10], ou les événement du 11 septembre[11] ou encore la guerre d'Irak[12] et le conflit atomique[13].

Quelle que une des sculpture de Rachid retrace des moments de son histoire[14].

L'autre sujet de ses sculpture sont les trophée, telle que celui du théâtre national amazigh[15] et le trophée national algérien de la qualité décerné chaque année a la meilleure entreprise du pays[1].

Style

Sur une quarantaine d'années de création dans la récupération de toutes sortes de matériaux, ces objets récupérés il leur donne tantôt une forme abstraite, tantôt une forme figurative[16]. Le style du sculpteur est généralement en des création en ronde bosse, des sculptures avec du relief, du haut-relief ou le bas-relief, d'autres faite sous le modelage et le moulage. Il fait aussi des sculptures sur bois, sur pierre, céramique[16].

« Parce que je n'accepte pas que des objets vulgaires soient placés sur le même piédestal que les œuvre d'art (...) Une œuvre d'art est un produit purement humain, capable de sensibilité et qui tente de représenter dans des formes et des structures d'éléments (...)[16] »

Sculpture

Les sculptures de Rachid Mouffouk se trouvent toute dans son atelier sur la route du quartier Kechida dans la commune de Batna[17].

Après son accident il a vite repris la sculpture et fait son premier œuvre sans ses trois doigts, la sculpture parler de son accident et de la perte de ses trois doigts, il les a représenter par trois belles femmes qui s'en vont[17]. Et il a continuer de faire des sculptures qui parle de son accident, et de sa douleur en tant qu'artiste[17]. Il réalise une grande chaise amputée d'un pied et a la place de ce pied amputé, il a placé une personne assise sur une petite chaise et de ses deux mains, elle assure l'équilibre de la grande chaise amputée d'un pied[17]. La sculpture lui représente le soutien morale que ses proche lui donne[17].

Notes et références

  1. a b c et d Amokrane et Mouffouk 2009, p. 124.
  2. a et b (ar) Boukerch Mouhamed, « الفنان النحات القدير موفق رشيد باتنة الجزائر « L’ancien artiste sculpteur Rachid Mouffouk Batna Algérie» », sur http://www.alnoor.se/,‎ (consulté le )
  3. a b c et d (ar) « النحات رشيد موفق « Le sculpteur Rachid Mouffouk » », An Nasr,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Lounes Gribissa, « Pour la reconquête des espaces culturels « Dialogue artistes-pouvoirs publics » », El Watan, no 6177,‎ , p. 15 (ISSN 1111-03333[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne)
  5. Hocine Amokrane, Le fou et le muet (Roman), Batna, A.Guerfi, , 179 p. (lire en ligne), p. 7
  6. a et b Said Med El Hadi Amamra, « Mouffok rachid : Victime de son art.. », Batna Info,‎ (ISSN 978-9961-9763-00[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne)
  7. Belkacem Boumaila, « Rachid Mouffok, sculpteur:« Imaginaire en liberté » », Liberté, no 5896,‎ , p. 18 (ISSN 1111-4290, lire en ligne)
  8. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 115.
  9. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 9-119.
  10. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 91-92.
  11. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 73.
  12. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 45.
  13. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 27.
  14. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 115
  15. Amokrane et Mouffouk 2009, p. 116
  16. a b et c Belkacem Boumaila, « Ce grand talent mal aimé ! « Le sculpteur Rachid Mouffok» », Liberté, no 5376,‎ , p. 10 (ISSN 1111-4290, lire en ligne)
  17. a b c d et e [PDF]Aguellid Aguellil, « Rachid Mouffok sculpteur « Un artiste exceptionnel » », Le Temps d'Algérie, no 1225,‎ , p. 16 (ISSN 1112-9344, lire en ligne)

Annexes

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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Hocine Amokrane et Rachid Mouffouk, L'Abysse et le firmament, Batna, A.Guerfi & Cie, , 124 p.Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Mansour Abrous, Dictionnaire des artistes algériens: 1917-2006, Paris, L'Harmattan, , 241 p. (ISBN 9782296016903), p. 123