Projet:Les Mille Pages/Catherine Hayes Bailey

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Catherine Hayes Bailey
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
VermontVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Catherine Hayes Bailey ( - ) est une généticienne américaine des plantes connue pour avoir développé de nouvelles variétés de fruits. Elle est honorée par le National Peach Council pour ses contributions à l'industrie américaine de la pêche.

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Catherine Bailey est née à New Brunswick, dans le New Jersey ; son père était le surintendant de la ferme maraîchère de Rutgers[1]. Elle obtient sa licence au Douglass College en 1942. Elle travaille avec l'horticulteur de Rutgers, Maurice Blake, et dirige son programme de culture de fruits à noyau jusqu'en 1948. Encouragée par Blake, elle s'inscrit au programme de doctorat de l'université Rutgers et obtient son diplôme en 1957 avec une thèse sur les aspects de la culture des cultivars de pêches[1]. Bailey était baptiste[1] et avait également fréquenté le Prairie Bible Institute au Canada[2].

Après avoir terminé son doctorat, Catherine Bailey est restée à Rutgers en tant que professeure, un poste qu'elle a occupé jusqu'à sa retraite en 1980[2],Erreur de référence : Paramètre invalide dans la balise <ref>,[3]. Elle poursuit son travail dans le programme de Rutgers avec Fred Hough, l'élargissant de la culture des pêches et des pommes seulement et développant des cultivars de nectarines et d'abricots[1] ; au cours de sa carrière, elle a introduit plus de 39 nouvelles variétés de fruits, y compris de nombreuses nouvelles pommes (brevetées)[4]. Elle était particulièrement connue pour son travail sur l'héritage génétique des temps de maturation[5].

Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]

Catherine Bailey est honorée par le National Peach Council pour ses contributions à l'industrie américaine de la pêche[4]. Elle est citée dans l'édition 1992-1993 de American Men and Women of Science. Elle était membre de plusieurs sociétés professionnelles, dont la Société internationale des sciences horticoles, la Société américaine des sciences horticoles et la Société américaine de pomologie[5].

Vie personnelle et décès[modifier | modifier le code]

Catherine Bailey n'était pas mariée et vit avec ses parents jusqu'à leur décès. Après sa retraite, elle s'est installée dans le Vermont[1], où elle décède le [2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Catherine Hayes Bailey » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e (en) W. R. Okie, « Five Eastern Peach Breeders », HortScience, vol. 41, no 1,‎ , p. 11–13 (DOI 10.21273/HORTSCI.41.1.11, lire en ligne)
  2. a b et c (en) « Catherine Bailey », Addison County Independent, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. (en) Shirley Key, Gender and Women's Leadership: A Reference Handbook, Thousand Oaks, California, SAGE reference, (ISBN 9781412960830, lire en ligne), p. 637
  4. a et b (en) Autumn Stanley, Mothers and Daughters of Invention: Notes for a Revised History of Technology, Rutgers UP, (ISBN 9780813521978, lire en ligne), p. 38
  5. a et b (en) Martha J. Bailey, American Women in Science, ABC-CLIO, (ISBN 978-0-87436-740-9, lire en ligne), 18

Liens externes[modifier | modifier le code]