Priscilla Buxton

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Priscilla Buxton
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
Nationalité
Activité
Père
Mère
Hannah Gurney (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Andrew Johnston (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Andrew Johnston (en)
Euphemia Johnston (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Priscilla Buxton ( - ) est une abolitionniste britannique de l'esclavage. Elle est co-secrétaire de la London Female Anti-Slavery Society [1]. En 1833, une pétition de 187 000 signatures de femmes est présentée au parlement pour mettre fin à l'esclavage. Les deux premiers noms sont Amelia Opie et Priscilla Buxton.

Biographie[modifier | modifier le code]

Buxton est née à Earlham Hall dans le Norfolk en 1808, fille de Sir Thomas Fowell Buxton, premier baronnet et Hannah Gurney. Sa tante maternelle est Elizabeth Fry et son oncle Joseph John Gurney [2].

Buxton est l'assistante spéciale de son père alors qu'il mène la campagne pour mettre fin à l'esclavage dans les colonies britanniques. Elle participe aussi à la préparation du travail missionnaire éducatif en Afrique [2].

En 1832, Buxton devient co-secrétaire de la London Female Anti-Slavery Society. Elle ne pouvait pas rejoindre la Société anti-esclavagiste, bien qu'elle soit en partie fondée par son père car seuls les hommes étaient autorisés à y adhérer. Elle pouvait entendre son père parler au parlement mais seulement à condition qu'elle l'entende via un conduit de ventilation. Seuls les électeurs (et les autres hommes) étaient autorisés à assister au séances dans les chambres du Parlement [3]. Les femmes pouvaient lancer des pétitions et Buxton est l'une des premières des 187 000 qu'elle aidé à organiser en 1833 contre l'esclavage. La pétition est portée par deux personnes, c'est la plus grande pétition abolitionniste jamais réalisée et elle a été moquée au parlement [2].

Buxton épouse l'homme politique écossais Andrew Johnston qui est un allié de son père. Johnston se présente aux élections générales réformées de 1832 où il devient député du district de St Andrews de Burghs [4]. Ils choisissent de se marier le 1er août 1834, jour où la majorité des esclaves de l'Empire britannique sont légalement libérés [2].

Ils ont quatre enfants [2] dont le député Andrew Johnston et sont les grands-parents du designer Edward Johnston (le fils de son fils cadet Fowell Buxton Johnston) [5].

Son mari et son père perdent leur siège aux élections de 1837. Elle et Andrew partent à Fife puis retournent dans le sud où Andrew occupe un emploi à la Gurney's Bank. Priscilla est décédée en 1852 [2].

Plaque bleue à Cromer

Buxton a une plaque posée par le conseil de Cromer qui fait la publicité de leur musée. Le journal et les lettres de Buxton sont publiés en 1862 [6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Clare Midgley, Women Against Slavery: The British Campaigns, 1780–1870, Routledge, (ISBN 978-0-415-12708-0), p. 80
  2. a b c d e et f Clare Midgley, ‘Buxton, Priscilla (1808–1852)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004; online edn, Sept 2015 accessed 26 June 2017
  3. 6 Forgotten Women Who Helped End Slavery, 23 August 2015, Historic England, Retrieved 26 June 2017
  4. F. W. S. Craig, British parliamentary election results 1832–1885, Chichester, Parliamentary Research Services, (1re éd. 1977) (ISBN 978-0-900178-26-9), p. 560
  5. J Foster, The royal lineage of our noble and gentle families, p. 138
  6. Priscilla Buxton Johnston, Extracts from Priscilla Johnston's Journal and Letters, C. Thurnam, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]