Pierre Coste (résistant)
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Jean Madelin |
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Pierre Coste[1], résistant français sous le pseudonyme de Jean Madelin, est né le à Moulins et décédé le à Laval, .
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un employé des contributions indirectes, il est originaire de l'Allier.
Engagé volontaire dans l'artillerie[2], il combat au sein du 36e régiment d'artillerie lors de la Première Guerre mondiale[2] où il est blessé en 1917 et reçoit la croix de guerre.
Fonctionnaire des finances des contributions indirectes, il occupe différents postes en Mayenne, à Château-Gontier, Mayenne et Laval, et termine comme inspecteur général.
Il est le créateur en 1924 et directeur de la section de boxe du Sporting Club lavallois. Il devient ensuite Vice-président du Stade lavallois.
Mobilisé en 1939[2], il entre dans la résistance intérieure à son retour à Laval. Il prend contact avec Élisée Mautaint[3] au mois de pour le charger de rechercher et de prospecter le sud de la Mayenne pour monter des groupes de résistance intérieure.
Il participe début 1942 à la naissance du groupe de résistance Indépendants de la Mayenne[4], qui fusionne au printemps 1943 avec Libération-Nord[5]. Il est, avant son arrestation, dirigeant du Comité départemental de libération de la Mayenne clandestin[6].
Il est arrêté début [7] et libéré le mois suivant. À la fin de mars, les arrestations du docteur Bernard Queinnec et de René Hardy désorganisent le CDL dont il abandonne la direction.
Arrêté à nouveau début , il est envoyé à Compiègne, avant d'être déporté au camp de concentration de Neuengamme[8], puis transféré au camp de concentration de Ravensbrück.
Il est rapatrié le 26 juin 1945[2].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il épouse Suzanne Pacory à Laval en 1925.
Décorations
[modifier | modifier le code]Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire (décret du 28 février 1949)[9]
Médaille de la Résistance française (décret du 15 juin 1946)[10]
Insigne des blessés militaires
Médaille de la déportation pour faits de Résistance de par son titre de déporté-résistant attribué le 30 mai 1950[2]
Sources
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Ou encore Costes.
- Archives départementales de la Nièvre, « Registres matricules - Bureau de Nevers, classe 1917 : fiches matricules n° 1691 à 2096 (cote R 440) - fiche matricule n° 1829 Pierre Joseph Jean Coste - vues 223 et 224/669 » (consulté le )
- Directeur de l'école de Fromentières.
- Avec Robert Hardy, Guérin, le docteur Queinnec.
- C'est un mouvement d'inspiration à la fois syndicale et socialiste. Pour la Mayenne, il voit le jour à Laval, au printemps de 1943, à la suite d'une réunion clandestine à la Maison du Peuple de Laval, où se retrouvent d'une part, venant de Paris, François Tanguy-Prigent et Pierre Neumeyer, d'autre part des Mayennais parmi lesquels Pierre Boursicot, Auguste Beuneux, Coste.
- Son épouse sera membre du CDL de la Mayenne.
- Jean Taslé, membre du noyautage des administrations publiques, devenu membre du comité et chef militaire, le remplace à la tête du CDL clandestin.
- Matricule 34461.
- Base Léonore, « Dossier Pierre Joseph Jean Coste - cote 19800035/64/7934 » (consulté le )
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Pierre Jean Coste » (consulté le )
- Résistant français
- Naissance en juin 1897
- Décès en avril 1952
- Résistance dans la Mayenne
- Camp de Royallieu
- Survivant du camp de concentration de Neuengamme
- Survivant de Ravensbrück
- Naissance à Moulins (Allier)
- Décès à Laval (Mayenne)
- Libération-Nord
- Décès à 54 ans
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1949
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Titulaire de la médaille des blessés de guerre
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale