Pétros Orologás

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pétros Orologás
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Πέτρος ΩρολογάςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Pétros Orologás (grec moderne : Πέτρος Ωρολογάς, 1892–1958) est un journaliste et éditeur de journaux grec[1]. Il est l'une des personnalités les plus importantes de la presse de la ville de Thessalonique pendant la période entre 1912 et 2012[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Korçë, dans le Vilayet de Monastir de l'Empire ottoman (aujourd'hui situé en Albanie méridionale) (Épire du Nord)[1], Orologás, dans les années 1920, se rend à Thessalonique, en Grèce, où il devient actif en tant que journaliste dans la presse locale. À partir de 1921, il devient directeur du journal Messager de la Grèce du Nord (grec moderne : Tαχυδρόμος Bορείου Eλλάδος), poste qu'il occupe conjointement avec son frère, Aléxandros Orologás, jusqu'en 1927[2]. Le journal en question est politiquement orienté contre le vénizélisme[3],[4]. Il y contribue, également, en tant que chroniqueur[2].

En 1938, Orologás est impliqué dans un conflit littéraire avec les auteurs et journalistes progressistes du magazine « Temps Macédoniens » (grec moderne : Μακεδονικές Ημέρες), défendant une approche conservatrice en matière de littérature[5]. Plus tard, en 1939, il devient l'un des directeurs du journal local « Apogevmatiní » (grec moderne : Απογευματινή)[6], où il écrit, également, plusieurs articles, en particulier des critiques, sous le pseudonyme de « Vradynós »[2]. Il écrit, également, pour le compte de plusieurs autres journaux publiés à Thessalonique, comme « Makedonía » (grec moderne : Μακεδονία), « Ethnikí » (grec moderne : Εθνική), « Fos » (grec moderne : Φως) ou « Néi Kairí » (grec moderne : Νέοι Καιροί)[2].

Héritage[modifier | modifier le code]

Orologás est décrit comme la « personnalité la plus spirituelle et la plus courageuse du monde journalistique » de son temps en Grèce[7]. Son œuvre comprend également des essais critiques liés aux questions littéraires, tandis qu'il influence, également, la pensée littéraire grecque contemporaine[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (el) « Ωρολογάς Πέτρος », Σπουδαστήριο Νέου Ελληνισμού: Νέα Ελληνική Λογοτεχνία και Πολιτισμός (consulté le )
  2. a b c d et e (el) « Θεσσαλονίκη 1912-2012: Μεγάλα Γεγονότα στον Καθρέπτη του Τύπου », Μορφωτικό Ίδρυμα Ένωσης Σνυτακτών Εφημερίδων Μακεδονίας - Θράκης (ISBN 978-960-99107-2-9, consulté le )
  3. (el) Γεώργιος Αναστασιάδης, « Μακεδονία: Ιστορία του Τύπου της Θεσσαλονίκης », Καθημερινή,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (el) « Εφημερίδες » [archive du ], Δήμος Θεσσαλονίκης (Municipalité de Thessalonique) (consulté le )
  5. a et b (el) Κλεοπάτρα Ζαχαροπούλου, « Μακεδονικές Ημέρες (1932-1939, 1952-1953) », Université de Patras,‎ (consulté le ), p. 81, 130–132
  6. (el) Ν.Ι. Μέρτζος et Κ.Ν. Πλαστήρας, « Εταιρία Μακεδονικών Σπουδών: Χρονικό 1939-2007 » [archive du ], Εταιρία Μακεδονικών Σπουδών (consulté le ), p. 14
  7. (el) Μανώλης Κανδυλάκης, Εφημεριδογραφία της Θεσσαλονίκης, University Studio Press/Έκφραση,‎ (ISBN 978-960-12-1386-6, lire en ligne), p. 267

Liens externes[modifier | modifier le code]