Oshima (roman)

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Oshima
Auteur Serge Lamothe
Pays Drapeau du Canada Canada
Genre Roman
Éditeur éditions Alto
Lieu de parution Québec
Date de parution 2019
Nombre de pages 296
ISBN 978-2-89694-439-2
Chronologie

Oshima est un roman d’anticipation et de collapsologie paru en 2019 écrit par Serge Lamothe et publié aux éditions Alto. Il a été finaliste au Prix des Horizons imaginaires en 2020.

Résumé[modifier | modifier le code]

En 2043, Akamaru, un jeune Eurasien établi à Paris, entreprend un périple de dix mille kilomètres pour rejoindre Oshima, au Japon, son île natale. Alors que l’écroulement de la civilisation thermo-industrielle entraîne déjà de graves pénuries et les crises sociales se multiplient, le pire se produit : un Effondrement global des réseaux (EGR) paralyse Internet et tous les systèmes électriques ou électroniques. La terre entière se retrouve plongée dans l’obscurité et le silence. Akamaru se résout à quitter des êtres chers pour répondre à l’appel de son père mourant. Sur une route semée d’embûches, il évite les pièges d’un monde soumis au chaos et rencontre des alliés qui le soutiennent dans sa quête[1].

Genre[modifier | modifier le code]

Roman de la route et d’anticipation qui s’inscrit dans une tradition littéraire généraliste et qui explore les thèmes chers à l’auteur : l’érotisme et la mort, les liens filiaux et la condition humaine[2].

Extraits[modifier | modifier le code]

  • « J’aurais souhaité, juste une fois, m’endormir le soir et m’éveiller au matin dans ses bras dorés. Lové en nous. Traverser la nuit opaque et sans fond de nos consciences abolies dans le rêve. Revenir à nous dans l’éblouissement de l’éveil. Défier ce ciel bouché de toutes parts et le maudire de nous avoir abandonnés dans un monde suppliant et froid. Cela n’est jamais arrivé. » (p. 30)
  • « Nous mentir à nous-mêmes et aux autres, c’est ce que nous aurons tous fait de mieux : toi, moi, Amandine. Leila, Kiyoharu, et même Tetsu. Nos mensonges ont brûlé dans les temples, ils se sont répandus dans les rivières et ils ont corrompu jusqu’à la mer, réveillé des volcans et provoqué des raz-de-marée ! Ils se sont posés sur chacune des branches du ginkgo et ils ont essaimé partout dans l’univers, portés par un vent furieux ! Vos mensonges vous libéreront ! Ah oui ? Mais de quoi ? De la crainte d’être soi. De devenir notre seul et unique possible. » (p. 277)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]