Numa Coste

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Numa Coste
Naissance
Décès
Nom de naissance
Augustin-Numa Coste
Nom officiel
Numa, Augustin CosteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Numa Coste, né le à Aix-en-Provence, où il est mort le , est un artiste-peintre, critique d'art, journaliste et historien de l'art français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Numa Coste, clerc de notaire à Aix-en-Provence, suit les cours du soir de l'école de dessin de cette ville avant de s'engager dans l'armée en 1862. Il démissionne à la suite d'un héritage en 1875[1],[2].

Il est cofondateur de la revue L'Art Libre avec Émile Zola, Étienne Dujardin-Beaumetz, Paul Alexis et Marius Roux[1] en 1880.

Numa Coste arrête de peindre à partir de 1885 pour se consacrer à l'archéologie, la critique d'art et l'histoire de l'art, et devient rédacteur au Sémaphore de Marseille, dans lequel il écrit aussi sous le pseudonyme de « Pierre Tournel[1] », il collabore également à différentes revues provençales, les Annales de la Société d'études provençales[2], Le Mémorial d'Aix, la Revue historique de Provence, et publie plusieurs revues d'histoire provençale[1].

Il tient également une correspondance suivie avec Émile Zola[3].

Dans sa jeunesse (en 1862), Paul Cézanne, dont Numa Coste deviendra l'ami, écrit à Charles Pénot :

« Le jeune Coste, bizarre bipède, à la face problématique, m’accompagne tous les matins au paysage et me sature de mille avanies diverses qu’il multiplie à chaque minute. Le malheureux, joignant déjà à sa double vocation de rapin et de clerc de notaire, la manie – manie la plus absurde et la plus insupportable de toutes – de faire des vers[4]. »

— Paul Cézanne, Lettre autographe signée, adressée à son ami Charles Pénot (1862)

Peintures[modifier | modifier le code]

  • Le Barrage de Jaumegarde, 1862, dédicacée au Dr J. Émile Zola, œuvre non localisée[5].
  • L'Estaque, 1862, dédicacée au Dr J. Émile Zola, œuvre non localisée[5].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Documents inédits sur le mouvement artistique à Aix au XVe siècle, Réunion des sociétés des Beaux-Arts des départements, XVIII, 1893, p. 691-693[6].
  • Documents inédits sur le mouvement artistique au XVe siècle à Aix en Provence, Paris, Nourrit et Cie, 1894[7].
  • Les Architectes, sculpteurs et maîtres d'œuvre de l'église Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence au XVe siècle, Paris, Nourrit et Cie, 1894[8].
  • Le Portail et les grandes portes de l'église Saint-Sauveur, Paris, Nourrit et Cie, 1896[9].
  • Le Peintre Laurent Fauchier (1643-1672), Plon-Nourrit, 1900[10],[1].
  • Les Tombeaux des comtes de Provence à Saint-Jean-de-Malte, Makaire, 1902[11].
  • L'Ancien Couvent des Récollets d'Aix, Aix-en-Provence, Makaire, 1904[12].
  • Les origines de l'École et du musée d'Aix-en-Provence, réunion des Sociétés des Beaux-Arts, 1905[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]