Aller au contenu

Noël-François Changeon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Noël-François Changeon
Biographie
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Laval
Nationalité
Activité

Noël-François Changeon, né à Laval[1] le , où il est mort le [2], est un prêtre catholique séculier français qui fut curé de l'église Saint-Vénérand de Laval et l'auteur d'un ouvrage et d'un manuscrit.

Il est le fils de Jean Changeon[3], et de Barbe Verger. Il est vicaire de l'église de la Trinité de Laval, et titulaire de la chapelle de Villiers[4], lors de la prestation du serment constitutionnel qu'il refuse. Déporté d'abord à Jersey (), il est ensuite à Zamora, au royaume de Léon.

Il revient à Laval en 1801 et reprend ses fonctions à la Trinité. Dans une cérémonie religieuse[5] destinée à célébrer l'anniversaire du couronnement de Napoléon Ier et de la victoire d'Austerlitz, l'abbé Changeon prononça un long discours sur les devoirs de chaque citoyen envers son prince et sa patrie et la gloire des armées françaises[6]. Il est curé de Saint-Vénérand en 1809, puis chanoine honoraire du Mans en 1820.

Son frère, Pierre Changeon (1762, Laval - 1825), était vicaire. Déporté, il alla en Espagne. Après le Concordat, il fut curé de Beaulieu-sur-Oudon. Le signalement de Noël Changeon était en 1792 le suivant : taille, 5 pieds 4 pouces, cheveux et sourcils blonds, yeux roux, nez long et aquilin, bouche moyenne, menton rond, visage rond.

Il laissé sur l'église Saint-Vénérand de Laval beaucoup de notes, reprise par Louis-Julien Morin de la Beauluère.

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Le Discours de 1806 fut imprimé à 800 exemplaires, aux frais du département de la Mayenne et envoyé à tous les fonctionnaires, aussi bien qu'aux curés, Boutevilain-Grandpré, 19 p. in-8.
  • Un mémoire manuscrit intitulé : Tableau de la persécution exercée contre le clergé catholique dans le département de la Mayenne, pendant la Révolution. Ce travail comprend une suite de notices sur les prêtres assassinés ou condamnés à mort à cette époque. Il avait été écrit, vers 1817, pour l'abbé Guy-Toussaint-Julien Carron, qui l'a inséré, presque en entier, dans son ouvrage des Confesseurs de la foi[7]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Paroisse de la Trinité.
  2. Acte de décès à Laval sur Filae
  3. Meunier et propriétaire du moulin du Grand-Botz.
  4. Sainte-Gemmes-le-Robert.
  5. Elle eut lieu le 1er décembre 1806.
  6. Pour l'abbé Angot, ce discours est un assemblage de lieux communs et d'éloges à outrance.
  7. Aimé Guillon et Théodore Perrin y ont aussi largement puisé pour la composition des Martyrs de la foi et des Martyrs du Maine, mais ils ont ajouté pour l'abbé Angot au récit de M. Changeon des circonstances qui ne sont pas toujours exactes. Pour Isidore Boullier, ce travail est précieux, parce qu'il a été rédigé à une époque encore peu éloignée des faits.

Source partielle

[modifier | modifier le code]