Noura Ghazi
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نورة غازي |
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Noura Ghazi (نورة غازي) ou Noura Ghazi al-Safadi ( نورة غازي الصفدي), né le à Damas, est une avocate et militante pour les droits humains syrienne. Son mari Bassel Khartabil est victime de disparition forcée en 2012 et meurt dans une prison syrienne en 2015[1],[2],[3].
Biographie[modifier | modifier le code]
Le père de Noura Ghazi était syndicaliste. Lorsqu'elle a cinq ans, son père est envoyé en prison par la Cour suprême de la sûreté de l'État[4]. Noura Ghazi a étudié le droit à l'université de Damas[4].
Elle rencontre Bassel Khartabil en 2011 lors d'une manifestation[2]. Ils sont fiancés et préparent leur mariage lors de la disparition forcée de celui-ci[5].
Actions[modifier | modifier le code]
D'après Amnesty International, « Noura est avocate depuis de nombreuses années et se concentre sur les droits de l'homme, la détention et les disparitions. »[6].
Son fiancé Bassel Khartabil est arrêté le . Ils se marient malgré tout à la prison d'Adra le [1], en se cachant des gardes, avec l'aide d'un oncle de Noura, avocat[5].
D'après The Sun, « derrière les barreaux, Noura Ghazi Al Safadi et Bassel Khartabil Safadi ont juré leur amour l'un pour l'autre, promettant de s'aimer mutuellement face au gouvernement syrien qui avait emprisonné Bassel »[2].
Alors que Bassel est en prison, de 2012 à 2015, Noura écrit un recueil de poésie intitulé Attente. Bassel Khartabil traduit le livre en anglais pendant sa détention[7].
Amnesty International désigne Noura Ghazi comme l'une des « 8 femmes qui se battent pour les droits »[6].
Noura Ghazi fait partie de l'association Families for Freedom, portée par des femmes et proches de disparus syriens, qui demande des informations sur le sort des détenus et disparus et réclament justice[8],[9].
Elle est la directrice de l'organisation No Photo Zone, qui apporte une assistance juridique aux familles de détenus et disparus[10].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « SYRIA: VOICES IN CRISIS - SEPTEMBER 2015 », sur www.amnesty.org (consulté le )
- (en) « Syrian women reveal what it's REALLY like to live through a brutal civil war... and share their stories of love, heartache and horror », The Sun, (lire en ligne, consulté le )
- « Ma vie de… Syrienne exilée à Beyrouth : « Je veux récupérer la dépouille de mon mari » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Amnistía Internacional España, « La carretera de la prisión de Adra », sur www.es.amnesty.org (consulté le )
- (en-GB) Lizzie Porter, « 'I married my husband in a Syrian prison - then he disappeared' », The Telegraph, (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
- (en) « We run the world - 8 kick-ass women standing up for our rights », sur www.amnesty.org (consulté le )
- Noura Ghazi Safadi, « Waiting... (#waiting4bassel) | by Noura Ghazi Safadi », sur waiting4bassel.cc (consulté le )
- (en) Mathieu KERSTENS, « Supporting Families of Missing Persons from Syria », sur Service for Foreign Policy Instruments (FPI) - European Commission, (consulté le )
- « Ces femmes qui risquent tout pour retrouver leurs proches », sur www.amnesty.org (consulté le )
- « En Syrie, 60 prisonniers libérés dans le cadre d’une amnistie inédite », sur www.20minutes.fr (consulté le )
