No Hard Feelings - Le monde est à nous

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No Hard Feelings - Le monde est à nous

Titre original Futur Drei
Réalisation Faraz Shariat
Scénario Faraz Shariat
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Film dramatique
Durée 92 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

No Hard Feelings - Le monde est à nous (Futur Drei) est un film allemand réalisé par Faraz Shariat, sorti en 2020 au cinéma.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Parvis, un jeune Allemand, vit chez ses parents, Iraniens en exil, à Hildesheim. Il est ouvertement gay. Pris en train de faire du vol à l'étalage, il est condamné à des heures de travail d'intérêt général, qu'il accomplit comme traducteur pour une association qui aide les sans papiers. Il y fait la connaissance de deux Iraniens, Amon et sa sœur Banafshe. Amon s'éprend de Parvis[1].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Réalisation : Faraz Shariat
  • Scénario : Faraz Shariat, Paulina Lorenz
  • Production : Paulina Lorenz, Faraz Shariat, Jost Hering
  • Musique : Jakob Hüffell, Saye Skye, Jan Gunther
  • Photographie : Simon Vu
  • Montage : Friederike Hohmuth

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Benny Radjaipour : Parvis
  • Eidin Jalali : Amon
  • Banafshe Hourmazdi : Banafshe Arezu
  • Mashid Shariat : la mère de Parvis
  • Nasser Shariat : le père de Parvis
  • Maryam Zaree : Mina
  • Abak Safaei-Rad : Maretta
  • Jürgen Vogel : Jan
  • Knut Berger : Robert
  • Paul Lux : Julian
  • Niels Bormann : Stefan
  • Hadi Khanjanpour : Ahmed
  • Katarina Gaub : la médecin
  • Sevil Mokhtare : Madame Mahrvan

Récompenses[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le site Queer.de loue la recherche narrative autour de l'autobiographie du réalisateur ainsi que la recherche formelle, concluant qu'il s'agit du « film queer de l'année[5] ».

Pour le site Epd Film, « le film respire la vie à chaque instant. Tout sonne juste, qu'il s'agisse des dialogues, des scènes de fête ou des scènes sexuelles[6] ».

Der Tagesspiegel estime que le film « trouve une poésie des images et des mots pour traiter une question au premier abord convenue[7] ».

Die Zeit salue « une autofiction queer » qui ne cherche pas à demander de la pitié pour les réfugiés et qui donne « un résultat impressionnant […], un chef-d'œuvre d'art et d'essai[8] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « No Hard Feelings », sur Chéries-Chéris (consulté le ).
  2. (en) « Gerardo Naranjo’s ‘Kokoloko’ Wins Best Mexican Film at Guadalajara », sur Variety, (consulté le ).
  3. (en) « 49th KIFF Molodist Announces Winners », sur Festival international du film de Kiev Molodist, (consulté le ).
  4. (en) « Outfest Announces 2020 Winners and Surprise 'Encore Week' », sur The Advocate, (consulté le ).
  5. (de) « "Futur Drei" ist der queere Film des Jahres! », sur Queer.de, (consulté le ).
  6. (de) « Kritik zu Futur Drei », sur Epd-film.de, (consulté le ).
  7. (de) « Queer und postmigrantisch in der Kleinstadt », sur Der Tagesspiegel, (consulté le ).
  8. (de) « "Futur Drei" ist die queere Coming-of-Age-Geschichte, auf die du gewartet hast », sur Die Zeit, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]