Aller au contenu

Neema Iyer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Neema Iyer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Formation
Activités
Autres informations
Site web

Neema Iyer (née c. 1986 – c. 1987 ) est une statisticienne, technologue et artiste ougandaise. Elle est la fondatrice et ancienne directrice exécutive de Pollicy, une organisation de technologie civique basée à Kampala, en Ouganda.

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Iyer est élevée au Nigeria par des parents tanzaniens et indiens[1]. Elle fréquente ensuite l'Université Emory et complète une maîtrise en santé publique avec une spécialisation en épidémiologie et statistiques avant de retourner en Afrique[1],[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après qu'Iyer a déménagé en Ouganda en 2013[3], elle travaille dans les technologies de l'information et des communications, puis elle fonde l'organisation de technologie civique Pollicy[1]. Pollicy se concentre sur l'intersection de la conception de données et de la technologie et reçoit des subventions de Facebook et Mozilla[1]. En 2014, elle est coordinatrice du programme Text to Change en Ouganda, qui comprend des travaux sur un programme visant à améliorer l'accès à l'eau potable[4].

Pollicy et Iyer mènent des recherches, notamment sur la violence sexiste en Afrique et sur la sécurité en ligne des femmes[5], avec des rapports illustrés par Iyer[3],[6],[7]. En 2020, après qu'Iyer a soumis l'idée de concept aux Mozilla Creative Awards, Pollicy s'associe à Mozilla pour créer le jeu « Choisissez vos propres fausses nouvelles »[8]. que son équipe a passé des mois à développer[9],[10]. Iyer dessine les personnages du jeu et met l'accent dans ses créations sur le public cible des Africains[9]. Parmi d'autres projets de Pollicy ifigurent un faux documentaire sur la sécurité numérique développé avec le soutien de l'Université de Californie, Berkeley Center for Long-term Cybersecurity[8],[11], et un jeu « Digital safe-tea » conçu avec un format « choisissez votre propre aventure » pour promouvoir la sensibilisation à la sécurité en ligne auprès des femmes en Afrique[12].

En juillet 2021, Iyer est nommée au Conseil consultatif mondial sur la sécurité des femmes de Facebook[3]. Elle est boursière 2021-2022 du Digital Civil Society Lab dans le cadre du programme Stanford PACS du Stanford Center on Philanthropy and Civil Society[13]. En 2022, Iyer et Pollicy annoncent un programme d'ambassadeurs du numérique pour promouvoir le développement des compétences et l'accès des jeunes femmes africaines à la technologie en ligne[14],[15].

En 2023, Iyer quitte son poste de directrice exécutive de Pollicy et continue d'être conseillère et membre du conseil d'administration[16].

Honneurs et récompenses[modifier | modifier le code]

Elle est élue Africa Innovator 2021 par la revue Quartz[17]. En 2021 elle reçoit le Prix de l'égalité numérique , catégorie Recherche et création de connaissances, Coalition pour l'égalité numérique (CODE)[18]. En 2021-2022 elle est nommée Practitioner Fellow du Digital Civil Society Lab (DCSL), par l'Université Stanford[2],[19].

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Neema Iyer » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d (en) Inaara Gangji, « Driving Feminist Data For Change », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b « Neema Iyer », Stanford Center for Comparative Studies in Race & Ethnicity, Stanford University (consulté le ).
  3. a b et c (en) Claire Balungi, « Neema Iyer: Blazing a trail in technology and data », Daily Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Uganda : TEXT FOR CHANGE, AKVO partner to provide clean water to UGANDAN communities », Mena Report, (consulté le ).
  5. (en) Lin Taylor, « Love, tech and online abuse of women in the time of coronavirus », Thomson Reuters Foundation#Thomson Reuters Foundation News, (consulté le ).
  6. (en) « REPORT: 30% of Ugandan women have experienced gender based harassment online », The Independent (Uganda),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Anne Whitehead, « One in three women harassed online - survey », Daily Monitor,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b (en) Xavier Harding, « Getting to Know Pollicy, the Creators of Choose Your Own Fake News », Mozilla, (consulté le ).
  9. a et b (en) Aisha Salaudeen, « 'Choose Your Own Fake News' game wants to tackle misinformation in East Africa », CNN, (consulté le ).
  10. (en) Amanda Lichtenstein, « A new game plays with ideas about how disinformation works in East Africa », Global Voices, (consulté le ).
  11. (en) « Fall 2019 Arts Contest Winners », University of California, Berkeley (consulté le ).
  12. (en) Amy Fallon, « An innovative game is helping Ugandan women to combat online violence », Quartz (publication),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) Prabha Kannan, « Neema Iyer: Digital Extractivism in Africa Mirrors Colonial Practices », Stanford HAI, (consulté le ).
  14. (en) Prince Osuagwu, « Nigeria: Digital Ambassadors - Policy to Elevate Over One Million Young School Girls to Tech », AllAfrica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) Titilola Aiyegbusi (Bibliographie), « Review: Pollicy », Reviews in Digital Humanities,‎ (DOI 10.21428/3E88F64F.7C9196D9, lire en ligne, consulté le ).
  16. (en) Neema Iyer, « Reflecting on My Journey as Founder and Leader », neemaiyer.com, (consulté le ).
  17. (en) « Quartz Africa Innovators 2021: Female innovators lead the way », Quartz (publication), (consulté le ).
  18. (en) Nathan Ernest Olupot, « CODE Announces Winners For The Inaugural Digital Equality Awards », PC Tech Magazine, (consulté le ).
  19. (en) « DCSL Names Practitioner Fellows 2021-22 », Stanford PACS, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]