Ndiawar
Ndiawar | |
La place du marché | |
Administration | |
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Pays | Sénégal |
Région | Saint-Louis |
Département | Podor |
Démographie | |
Population | 2 140 hab. (2003) |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 35′ 13″ nord, 14° 51′ 12″ ouest |
Localisation | |
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Ndiawar (ou Ndiawara) est un village sahélien de la région nord du Sénégal. Le village est situé dans le département de Podor, à 470 kilomètres au nord-est de Dakar, en bordure du fleuve Doué
Le relief
[modifier | modifier le code]Il est dominé par les terres plates, sans élévation, ni dépression. Il y a un cours d'eau, le fleuve Doué. qui ceinture le village.
Il convient de noter l’existence du canal Diossorol qui permet d'inonder les terres du Walo pendant la saison des pluies (début juillet-fin octobre).
Le climat
[modifier | modifier le code]Il est de type soudano-sahélien chaud et sec et est caractérisé par les deux saisons :
- une saison sèche qui va de novembre à juin avec des températures maximum de 35° à 45° entre mars et juin et des minima de 17° à 25°
- une saison pluvieuse qui dure quatre mois environ (juillet à octobre).
Trois types de vents soufflent : l’harmattan, l’alizé et la mousson.
Démographie
[modifier | modifier le code]Lors du dernier recensement, le village comptait 820 habitants et 95 ménages[1]
La répartition ethnique
[modifier | modifier le code]Les principales ethnies représentées à Ndiawar sont :
- Les HalPulaars (Toucouleurs) : ils représentent la majorité de la population 98 % de la population totale
- Et les autres : ils sont constitués par les Wolofs et les Maures.
La répartition religieuse
[modifier | modifier le code]L'islam est la principale religion pratiquée à Ndiawar.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondation
[modifier | modifier le code]Administration et organisation sociale
[modifier | modifier le code]Conseil des Sages
[modifier | modifier le code]Chef du village
[modifier | modifier le code]Économie et développement
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]L’activité économique prépondérante est l’agriculture. Elle est intensément pratiquée par toute la population. Cependant, d’autres s’adonnent à l’élevage et à d’autres professions.
Les systèmes de culture
[modifier | modifier le code]Nous distinguons deux types de culture à Ndiawara :
- l'agriculture irriguée
- l'agriculture de décrue
L'agriculture irriguée
[modifier | modifier le code]Le terroir de Ndiawara fait partie des terroirs du Daandemaayo qui ont fait l’objet d'aménagements substantiels en faveur de l’irrigation. Entre 1981 et 1986, cinq PIV (Périmètres Irrigués Villageois) y ont été aménagés. Le dispositif d'irrigation est formé de deux réseaux :
- Le premier réseau gère 4 PIV de 63,71 hectares du lit de l’ancien marigot Dioundou. Il est constitué de deux groupes motopompes (GMP) installés dans le Doué, de deux bassins de dissipation, deux canaux principaux ainsi que des canaux secondaires
- Le second alimente le PIV Balla Kella (15,12 ha) et un périmètre de reboisement (18,5 ha) aménagé par le Projet restauration du milieu naturel (PREMINA). Il comprend un GMP, un bassin de dissipation, un canal principal ainsi que des canaux secondaires.
Les cultures effectuées sont : le riz, le maïs, l'oignon, les tomates et quelques légumes.
L'agriculture de décrue
[modifier | modifier le code]Sur le plan médical
[modifier | modifier le code]Le village de Ndiawar possède un poste de santé (dispensaire). La couverture sanitaire n'est pas satisfaisante, car pour une population de 2 140 habitants il n'y a qu'un seul infirmier et une seule matrone.
De plus ce dispensaire est envahi par les villages environnants (Diambo-Dioudou-Mbafar). Cette fréquence est plus importante durant la saison humide (juillet à octobre) et l'infirmier ne parvient pas à procurer des soins à tout le monde avec une pharmacie sous-approvisionnée.
Sur le plan éducatif
[modifier | modifier le code]L'école élémentaire de Ndiawar a été fondée dans les années 1970 avec à l'origine 2 classes. Aujourd'hui, elle compte neuf classes en partie électrifiées, une cour de l'école, des toilettes et un logement pour le directeur de l'école. Les conditions d'études sont difficiles pour de nombreuses raisons : insuffisance de salles de classe (ce qui a entraîné un surnombre dans les classes malgré la construction de 2 salles en paillotes par l'association des parents d'élèves), manque de matériels didactiques, faible ressources de l'association des parents d'élèves, etc.
Les 90 collégiens et lycéens fréquentent le collège de Taredji à 7 kilomètres de là et ceux de Podor. Ils sont hébergés chez des parents en raison des difficultés de transport sur la bretelle Taredji-Podor et la cherté des billets par rapport aux revenus maigres des parents d'élèves.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- PEPAM [1]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) S. Cissé, Study of four classified forests in the Department of Podor (Ndiawara, Darasalam, Diara and Boki). Final report: socio-economic situation, FAO, Rome-Dakar, 1992