Murailles de San Gimignano

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La porte principale : la Porta San Giovanni

Les murailles de San Gimignano (mura di San Gimignano) sont le système défensif du centre historique de la ville de San Gimignano.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première muraille défensive datant de 998, entre le poste de Montestaffoli et celui de la tour du château de l'évêché, et dont il ne reste que quelques portes insérées dans les habitations, est complétée en 1214 car le passage de la Via Francigena accroît le commerce et les limites de la ville.

En 1251, elle englobe Montestaffoli pour peu de temps, car, en 1255, les Guelfes de Florence ordonnent la destruction des fortifications. Ayant retrouvé son indépendance en 1261 par la victoire des Guelfes à la bataille de Montaperti, les habitants reconstituent leurs murailles au-delà du tracé précédent, en incluant la tour à l'ouest dans une conformation encore présente aujourd'hui.

En 1353, les Florentins construisirent le Rocca di Montestaffoli (it) et entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle sont érigés les cinq bastions à base circulaire d'un diamètre d'environ 13 mètres, pour renforcer les défenses liées à l'apparition des armes à feu.


Tracé actuel[modifier | modifier le code]

La longueur des murailles est de 2 176 mètres avec cinq portes principales (sens horaire par le sud) :

  • Porta San Giovanni (sur la Francigena vers Sienne), près du Bastione San Francesco
  • Porta Quercecchio
  • Porta San Matteo (sur la Francigena vers Pise)
  • Porta San Jacopo
  • Porta delle Fonti

Sauf pour la Porta Quercecchio, chaque porte correspond à une des quatre contrade citadines : di Castello, di Piazza, di San Giovanni et di San Matteo.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]