Mounir Abou Fadel
Mounir Abou Fadel منير أبو فاضل | |
Fonctions | |
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Vice-président de l'Assemblée Nationale | |
Président | Camille Chamoun - Fouad Chéhab - Charles Hélou - Soleimane Frangié - Elias Sarkis - Bachir Gemayel - Amine Gemayel |
Législature | 1957 à 1987 |
Groupe politique | Indépendant |
Membre du Parlement libanais | |
– (30 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Mounir Habib Abou Fadel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ain Aanoub (Liban) |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Beyrouth (Liban) |
Nationalité | Libanais |
Père | Habib Abou Fadel |
Mère | Jamileh Saadeh |
Conjoint | Reine Mokhbat |
Enfants | Marwan Abou Fadel Rafic Abou Fadel Jamileh Abou Fadel |
Profession | Homme Politique |
Religion | Chrétien orthodoxe |
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Mounir Abou Fadel (منير أبو فاضل), né le 5 juin 1912 à Ain Aanoub au Liban et décédé le 29 janvier 1987 à Beyrouth, est un homme d'État libanais. Il a été vice-président de l'Assemblée Nationale Libanaise, ce qui lui conférait le titre de N°4 de l'Etat Libanais dans le protocole et la préséance du Liban.
Débuts
[modifier | modifier le code]Mounir Abou Fadel est né à Ain Aanoub, dans le district de Aley, au Mont-Liban, au milieu d'une famille de notables de confession grecque-orthodoxe[1].
Il fait ses études de droit à l'Université de Jérusalem. Il devient Général de brigade dans l'armée Britannique en Palestine mandataire et conduit ses troupes à Beyrouth durant la crise de mai-juin 1945[2].
Il a aussi été Chef de la Sécurité Générale en Palestine mandataire et le plus haut officier arabe servant le mandat[3].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Mounir Abou Fadel devient membre du Parlement libanais en 1957, et le reste jusqu'à sa mort en 1987. Il est élu vice-président du Parlement plus de 24 fois[4].
En 1982, il boycotte l'élection du président Bachir Gemayel[5].
Il était considéré et respecté par ses pairs grâce à sa neutralité politique et son engagement à dénouer les crises majeures qu'a traversé le Liban. Très aimé par les forces armées et les services de police du Liban pour avoir créé la loi relative à la sécurité et couverture sociale des membres de ces deux institutions.
Tentative d'assassinat
[modifier | modifier le code]Le 13 novembre 1982, il échappe à une tentative d'assassinat dans l'ouest de Beyrouth lorsque des hommes armés lui tirent dessus, blessant son garde du corps alors qu'il quittait le siège du Parlement[6].
Vie familiale
[modifier | modifier le code]Il épouse Reine Mokhbat en 1957. Ils ont eu trois enfants: Marwan, né en 1958, ancien parlementaire et homme politique. Membre fondateur et Secrétaire Général du Liqaa Orthodoxi (Rencontre Orthodoxe); Rafic, né en 1960, Conseiller Diplomatique, ancien Délégué et Conseiller Ministériel; et Mila, née en 1964, figure sociale et caritative[7].
Décorations: 22 distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand cordon de l’Ordre du Cèdre du Liban
- Grand cordon de l'Ordre du Mérite du Liban
- Grand commandeur de l'Ordre du Phénix de Grèce
- Grand Croix - Ordre du Saint Sépulcre Orthodoxe [1]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Article sur la famille Abou Fadel
- Article sur les membres de la famille Abou Fadel
- (en) Yusif Sayigh, Arab Economist and Palestinian Patriot : a Fractured Life Story, AUC Press, Documents, , p. 334
- Article sur les élections libanaises de 1957
- Article sur l'élection du président Bachir Gemayel
- (en) Beit al-Mustaqbal, Political Violence in the World, 1967-1987, Chronology, Bibliography, Documents, , p. 273
- Article sur le fils de Mounir Abou Fadel, Marwan Abou Fadel