Monument au maréchal Moncey

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Monument au maréchal Moncey
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1 400 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
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Le Monument au maréchal Moncey, situé place de Clichy à Paris, est édifié en souvenir de la défense de Paris contre les troupes russes en 1814. C’est une œuvre du sculpteur Amédée Doublemard et de l'architecte Edmond Guillaume.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Monument au maréchal Moncey commémore la défense de Paris par le maréchal Moncey, alors major-général de la Garde nationale. Il s'opposa à l'entrée des Cosaques à la barrière de Clichy, qui allaient envahir Paris en 1814.

En 1864, la Ville de Paris engage un concours pour réaliser le monument ; quarante sculpteurs et architectes y participent. La Commission municipale des Beaux-Arts juge les projets et retient le lauréat[1]. Parmi les candidats, Jean-Baptiste Carpeaux présente un projet : le maréchal Bon-Adrien Jeannot de Moncey est représenté sur son cheval cabré au-dessus d'un amoncellement de corps entremêlés[2]. Mais c'est finalement le projet plus académique d'Amédée Doublemard, pour la statue, et de l’architecte Edmond Guillaume pour le piédestal, qui est retenu[3].

En 1866, le projet définitif est adopté par la Commission des Beaux-Arts. En 1868 commencent les travaux de fondation. Le coût de l'ouvrage est de 101 800 Francs[1].

La sculpture présente le maréchal Moncey à cheval, guidant et commandant ses hommes. À ses pieds, des Parisiens témoins de ces événements sont blottis et se protègent[4]. Un des bas-reliefs du monument est composé d’après le tableau d’Horace Vernet, La Barrière de Clichy. Défense de Paris, le 30 mars 1814 (1820)[1]. Il est inscrit, au-dessus des ailes d’une aigle impériale : « Sous le règne de Napoléon III, en mémoire de la Défense de Paris par le maréchal Moncey, major général de la Garde nationale, le XXX mars 1814 à la barrière de Clichy, la ville de Paris a érigé ce monument. 1869. »[5] Pour des raisons financières, le préfet de la Seine fait supprimer quatre statues de combattants, composées d’un élève de l’École polytechnique, d’un ouvrier, d’un Garde national et d’un invalide, celles-ci devant se situer aux angles du piédestal[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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