Moïse Houde

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Moïse Houde
Illustration.
Fonctions
Député de Maskinongé

(6 ans, 9 mois et 2 jours)
Prédécesseur Alexis Lesieur Desaulniers
Successeur Édouard Caron
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rivière-du-Loup
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Louiseville
Parti politique Parti libéral du Québec puis Parti conservateur du Québec

Moïse Houde (aussi orthographié Moyse Houde[1]), né le à Rivière-du-Loup et mort le à Louiseville, est un forestier, juge de paix et homme politique québécois[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît en 1811 d'Augustin Houde et de Marie Duval et est baptisé à la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue le 11 février 1811; la présence de la famille dans la région remonte à son grand-père[3]. Il a deux frères, Théophile et Frédéric Houde, et dix demi-frères et demi-sœurs[4].

Il est forestier et juge de paix[2]. Le 3 juillet 1843, il épouse sa cousine germaine Mathilde Foucher.

Il est à deux reprises préfet du comté de Maskinongé, la première de 1858 à 1864, la deuxième de 1868 à 1874[2].

Le 20 juin 1863, il devient député du comté de Maskinongé à l'Assemblée législative du Canada. Il adhère alors au Parti rouge. Son mandat se termine le 1er juillet 1867, lors de l'entrée en vigueur de la Constitution du Canada. La même année, il se présente aux Communes et aux élections générales, sans succès. Il est battu aux élections générales par Alexis Desaulniers, qu'il aida à poser sa candidature[5].

Il est maire de Rivière-du-Loup en 1868[6]. Georges Caron le poursuit pour injures verbales en la présence d'un grand nombre de personnes (il l'avait entre autres traité d'« usurier », de « ver rongeur » et de « sangsue qui suce le sang de nos pauvres canadiens ») et il est condamné à une amende de 300$[7],[1].

Il représente ensuite le comté de Maskinongé à l'assemblée législative du Québec du 20 juin 1871 jusqu'au 22 mars 1878. Précédemment libéral, lors des élections de 1875, il est réélu comme conservateur.

Le député François L. Desaulniers le décrit comme « un tribun fort populaire » dans une note de bas de page[4]. Dans son ouvrage Le comté de Maskinongé, Francis-Joseph Audet recense quelques anecdotes comiques le concernant: il se serait ainsi moqué à plusieurs reprises du patronyme de Joseph Cauchon.

Il meurt le 23 juillet 1885.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Jurisprudence. GEORGE CARON, Ecr., Demandeur, vs. MOYSE HOUDE, Ecr., Défendeur », Le Journal des Trois-Rivières,‎ , Page 3, colonne 5 (lire en ligne Accès libre)
  2. a b et c « Moïse HOUDE » Accès libre, sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  3. Francis-Joseph Audet, Le comté de Maskinongé (1853-1867) : notes historiques, statistiques et biographiques (lire en ligne Accès libre), p. 42
  4. a et b François Sévère Lesieur Desaulniers, Notes historiques sur la paroisse de Saint-Guillaume d'Upton (lire en ligne Accès libre), p. 122
  5. Francis-Joseph Audet, Le comté de Maskinongé (1853-1867) : notes historiques, statistiques et biographiques (lire en ligne Accès libre), p. 44
  6. « Avis Public. », Le Journal des Trois-Rivières,‎ , Page 3, colonne 5 (lire en ligne Accès libre)
  7. « Acteur: Caron, Georges » Accès libre, sur Bases de données en histoire de la Mauricie (consulté le )