Mitrailleuse légère Type 99

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Type 99
Image illustrative de l'article Mitrailleuse légère Type 99
Présentation
Pays Drapeau de l'Empire du Japon Empire du Japon
Type Mitrailleuse légère
Munitions 7,7x58 mm
Période d'utilisation 1939
Poids et dimensions
Masse (non chargé) 10,43 kg
Longueur(s) 1 081 mm
Longueur du canon 545 mm
Caractéristiques techniques
Mode d'action Automatique
Portée maximale 735 m
Cadence de tir 850 coups par minute
Vitesse initiale 849 m/s
Capacité 30 cartouches
Variantes baïonnette ajustable

En 1939, la mitrailleuse Type 99 fut présentée. Il s'agit d'une amélioration du Type 96, elle-même une amélioration du Type 11. Contrairement à ses prédécesseurs chambrés en 6,5 mm, la Type 99 est chambrée pour les mêmes cartouches de 7,7 mm que la carabine Type 99. Même si elle avait nombre de pièces communes avec le Type 96, son design était simplifié, résultant en une plus grande fiabilité. Ses états de service sont à peu près similaires à ceux du Type 96. La Type 99 a été utilisée par les Japonais en Chine et dans les îles et atolls du Pacifique contre les Américains. Arme lourde, elle est très utilisée par les Japonais et par des commandos spéciaux. Une baïonnette ajustable est incluse pour les assauts.

Production[modifier | modifier le code]

Bien que censée devenir l'arme standard, elle ne fut jamais produite en quantités suffisantes. Les anciens modèles sont restés en service jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au total, elle aurait été fabriquée à quelque 100 000 exemplaires[1].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Appréciée des soldats japonais, la mitrailleuse Type 99 avait une puissance de feu supérieure à la mitrailleuse Type 96 grâce à sa nouvelle munition. Cependant, elle avait le même défaut que la précédente, les cartouches devaient être lubrifiées dans de l'huile pour en faciliter l'extraction, au risque, sinon, de voir l'arme s'enrayer.

Des armes prises sur les Japonais armèrent la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, la Corée du Sud,la France, l'Indonésie, la Thaïlande et le Viêt Nam, à la suite des conflits expansionnistes nippons. Ainsi, cette arme connut les Guerre civile chinoise, Guerre de Corée, Guerre d'Indochine et mais aussi le Conflit armé birman et la Révolution nationale indonésienne.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin J. Dougherty, Armes à feu : encyclopédie visuelle, Elcy éditions, 304 p. (ISBN 9782753205215), p. 257.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Armes et armements de la seconde guerre mondiale: Alexander Lüdeke: Page 20".

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