Aller au contenu

Minimalo Alice Somé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Minimalo Alice Somé, née le à Tiassalé en Côte d'Ivoire, est la première femme docteure en philosophie du Burkina Faso. Elle est membre du Laboratoire de philosophie (LAPHI) à l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Minimalo Alice Somé, née le 13 mars 1967[1], poursuit ses études secondaires au collègue Sainte-Marie de Tounouma Filles à Bobo-Dioulasso de 1981 à 1985. En 1985, elle obtient le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et admise au concours d’entrée au Cours normal de Ouagadougou pour une formation des enseignants du primaire effectuée finalement à l’École nationale des enseignants du primaire (ENEP). Elle enseigne de 1986 à 1998 à Tonkar (secteur 7 de la ville de Gaoua), Markoye, Djibo, Ouagadougou. Elle réussit le concours professionnel des Instituteurs principaux (IP) en 1998.

En 2008, elle soutient son mémoire de maîtrise sur « Éducation et citoyenneté chez Kant » sous la direction du professeur Jacques Nanema. Après avoir soutenu le Diplôme d’études appliquées (DEA) qui portait sur « Politique et Paix chez Kant » toujours sous la direction de Jacques Nanema, elle est mise à la disposition du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI) et affectée à l’Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) le [2].

En , elle représente les guides du Burkinabé à la conférence internationale du guidisme catholique[3]. Elle prépare un doctorat en philosophie morale et politique dont la thèse, soutenue le est intitulée « Liberté chez Kant et enjeux pour la démocratie en Afrique »[4] sous la direction de Jacques Nanema et la codirection de Laetare Basile Guissou. Elle devient ainsi la première docteure burkinabè en philosophie de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Depuis le , elle est lauréate du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) en qualité de chargée de recherche[1]. Elle est membre du Laboratoire de philosophie (LAPHI) de l’Université Joseph Ki-Zerbo[4]. Fin 2019, en tant que membre de l'Institut des Sciences des Sociétés/Laboratoire de philosophie UOI-JKZ, elle intègre le comité d'organisation du colloque « Philosophie et sociétés en crise »[5].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • « La contribution de la jeunesse à la consolidation de la démocratie en Afrique : quelles stratégies ? », dans Fernand Sanou, Alain Joseph Sissao, Développement endogène de l’Afrique et mondialisation. Une relecture de la pensée du Professeur Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou, Presses Universitaires de Ouagadougou, (ISBN 978-2-9537842-4-4), p. 1003-1018
  • « Le recours au droit de résistance en Afrique : maturité politique du peuple ? », dans Mahamadé Savadogo et de Aristide Yoda, Mouvements sociaux et changements politiques en Afrique, Ouagadougou, Presses Universitaires de Ouagadougou, (ISBN 979-10-90524-31-6), p. 91-107
  • « Culture et développement selon Kant : pour la culture du développement en Afrique », Science et Technique, Revue burkinabè de la recherche, Série Lettres, Sciences sociales et humaines, vol. 33, no 2,‎ , p. 161-171 (ISSN 1011-6028)
  • « L’immigration de la jeunesse africaine et la question de la dignité humaine », Le faso.net,‎ (lire en ligne)

Références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]