Martha Jungwirth

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Martha Jungwirth
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (84 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Autres informations
Maître
Distinctions
Liste détaillée
Prix Joan-Miró ()
Ordre du Mérite pour la science et l'art (en) ()
Prix Oskar Kokoschka ()
Grand prix d'État autrichien ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Martha Jungwirth, née le 15 janvier 1940 à Vienne, est une peintre autrichienne, entre figuration et abstraction.

Biographie[modifier | modifier le code]

De 1956 à 1963, Martha Jungwirth étudie à l'Université des arts appliqués de Vienne dans la classe de Carl Unger. En 1968, elle forme le groupe Wirklichkeiten (Realities) avec Franz Ringel, Peter Pongratz, Wolfgang Herzig, Robert Zeppel-Sperl et Kurt Kocherscheidt. Le groupe revendique une peinture réaliste et socialement impliquée[1].

En 1969, elle se marrie avec l'historien de l'art et directeur de musée, Alfred Schmeller. Dans les années 1970, Christa Hauer-Fruhmann expose dans la galerie im Griechenbeisl, les premiers dessins de Martha Jungwirth[2].

De 1967 à 1977, elle enseigne à l'Université des Arts Appliqués de Vienne[1].

Elle combine peinture figurative et abstraction. Elle réalise des dessins, aquarelles, peintures à l'huile sur divers supports. Elle peint des autoportraits, des objets du quotidien, des animaux, des paysages. En 1974 et 1975, elle séjourne à New York. À son retour, elle réalise des dessins de grand format qui représentent des objets ménagers ordinaires, symbole de l'oppression des femmes[3]. En 1977, elle présente ses dessins d'appareils électroménagers ressemblant à des rayons X, à la documenta 6 de Kassel[4].

Martha Jungwirth part toujours d'une situation réelle : villes, personnages, paysages, objets, animaux. Elle démarre son processus de création à partir d'une réalité. Elle ne reconstruit jamais l'image. Elle élabore une réflexion à partir de la situation réelle[4].

En 2014, une rétrospective montre son travail à la Kunsthalle Krems (de)[5]. En 2018, c'est l'Albertina à Vienne[6]. En 2022, c'est le Kunsthalle de Düsseldorf qui montre l'ensemble de sa création[7].

Rétrospectives[modifier | modifier le code]

  • Kunsthalle Krems, 2014
  • Albertina, Vienne, 2018
  • Kunsthalle Düsseldorf, 2022

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Biography | Martha Jungwirth », sur Galerie Krinzinger Vienna (consulté le )
  2. (de) « Christa Hauer-Fruhmann – DenkMAL! DenkWÜRDIG?! » (consulté le )
  3. (de) « Martha Jungwirth », sur Galerie bei der Albertina (consulté le )
  4. a et b « Kunsthalle Krems zeigt Martha Jungwirth | kultur-online », sur kultur-online.net, (consulté le )
  5. « Kunsthalle Krems zeigt Martha Jungwirth | kultur-online », sur kultur-online.net, (consulté le )
  6. (en) « Martha Jungwirth », sur Albertina,
  7. (de) « Martha Jungwirth », sur www.kunsthalle-duesseldorf.de, (consulté le )
  8. derStandard.at: Oskar-Kokoschka-Preis 2018 geht an Martha Jungwirth.
  9. (de) ORF at/Agenturen red, « Großer Österreichischer Staatspreis geht an Martha Jungwirth », sur news.ORF.at, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]