Marcella Ficca Monaco

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Marcella Ficca Monaco
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Marcella Ficca, épouse Monaco (1915-2001), est une antifasciste et partisane italienne, médaille d'argent à la valeur militaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marcella Ficca Monaco est active comme antifasciste depuis les années 1930, avec son mari Alfredo Monaco qui, en 1943, adhère au Parti socialiste italien.

Après l’occupation allemande de Rome, Marcella Monaco exerce une activité partisane en tant que relais, chargée du transport d’armes et donnant asile aux partisans recherchés et blessés dans la maison de la Via della Lungara 28B, située à l’intérieur de la prison Regina Cœli assignée à son mari en tant que médecin de la prison.

Cette circonstance, le , lui permet de faire évader de Regina Coeli de Sandro Pertini[1], Giuseppe Saragat et cinq autres prisonniers politiques tous condamnés à mort pour activités antifascistes. L’évasion est organisée par Giuliano Vassalli et Giuseppe Gracceva, commandants des formations socialistes romaines, Brigades Matteotti[2],[3].

Recherchée par les SS, Marcella Monaco entre en clandestinité jusqu’au jour de la Libération de Rome, tandis que ses deux fils, Giorgio de six ans et Fabrizio de deux ans, sont cachés dans des instituts religieux extraterritoriaux. Avec l’avènement de la République, elle retourne à son activité domestique. Elle est décédée en 2001 à l’âge de 86 ans.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Le “impronte” della Repubblica italiana: l’evasione rocambolesca di Saragat e di Pertini », sur Filodiritto (consulté le ).
  2. (it) « Piazza a Giuliano Vassalli, liberò Pertini e Saragat dai nazifascisti », sur umbriajournal.com, umbriajournal, (consulté le ).
  3. (it) « Le “impronte” della Repubblica italiana: l’evasione rocambolesca di Saragat e di Pertini », sur anpi.it, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gianni Bisiach, Pertini racconta, Milan, Mondadori, 1983.
  • Davide Conti (édité par), Le brigate Matteotti a Roma e nel Lazio, Rome, Edizioni Odradek, 2006, (ISBN 88-86973-75-6).
  • Giuliano Vassalli e Massimo Severo Giannini, Quando liberammo Pertini e Saragat dal carcere nazista, in: Patria Indipendente, ANPI.
  • Sandro Pertini, 6 condanne e 2 evasioni, Milan, Mondadori, 1970.
  • Carla Capponi, Con cuore di donna. Il Ventennio, la Resistenza a Roma, via Rasella, Milan, Il Saggiatore, 2009.

Articles connexes[modifier | modifier le code]