Marc Saturnin Nan Nguéma
Président Congrès pour la démocratie et la justice (en) | |
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Secrétaire général de l'OPEP (d) | |
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Mana Al Otaiba (en) |
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(à 78 ans) |
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Marc Saturnin Nnang Nguema, né le à Lambaréné[1],[2], mort le [3], est un économiste et un homme politique gabonais. Il fut secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de 1981 à 1983. Il était dans l'opposition au régime politique du Gabon depuis 1990.
Il est le père de l'écrivaine Bessora.
Biographie
[modifier | modifier le code]Appartenant à l’ethnie Fang[4], Nnang Nguema a fait ses études à Paris où il a obtenu un doctorat en économie et un diplôme de science politique. Il entre dans la fonction publique à Paris en 1960. Après être retourné au Gabon, il y devient directeur au ministère des affaires économiques en 1963. Puis il travaille pour les Nations unies où il est nommé économiste au département des affaires économiques et sociales de l'ONU en 1964, puis il obtient un poste à la Conférence des Nations-unies sur le commerce et le développement (CNUCED) en 1965. En 1968, Nnang Nguema est nommé représentant permanent du Gabon à l'Office des Nations-unies à Genève. Il entre à Elf Aquitaine en [1].
Nnang Nguema est conseiller de l'Administrateur de l'Afrique francophone du Fonds monétaire international de 1972 à 1975. Il représente le Gabon à l'OPEP Executive Commission Board de 1975 à 1976. Il est directeur général adjoint d'Elf-Gabon de 1976 à 1981[1].
Nan Nguéma est secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) du au [5]. Il est directeur général adjoint de Elf-Gabon avant 1990[6],[7],[8] et conseiller du président gabonais Omar Bongo[9],[10] jusqu'en 1990[10].
Après 1990, Nnang Nguema rejoint l'opposition gabonaise et devient vice-président du Parti gabonais du progrès (PGP) fondé en [11],[12]. Il quitte ensuite le PGP pour fonder le Parti libéral démocratique (PLD) en 1992[11]. Fin , il annonce qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 1993[13], à laquelle il obtiendra 0,86% des voix[14],[15]. Nnang Nguema est ensuite président du Congress for Democracy and Justice (en) (CDJ) jusqu'en 2000, année à partir de laquelle Jules Aristide Bourdes-Ogouliguende en devient le secrétaire général[15].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marc Saturnin Nan Nguéma » (voir la liste des auteurs).
- "Dr Marc Saturnin Nan Nguema Assumes Duties as OPEC Secretary General", OPEC Bulletin, volume 12 (1981).
- Who's Who in Austria (1983), page 514.
- « Repose en paix, fier et tranquille », sur Besora Blogue, (consulté le ).
- Wilson-André Ndombet, Renouveau démocratique et pouvoir au Gabon, 1990-1993, 2009, p. 210.
- OPEC Bulletin (1983), page 112.
- Jeune Afrique (1990)
- Problèmes politiques et sociaux, Issues 643-651 (1990).
- Jean de la Guérivière, "GABON: Le président Bongo cherche à gagner du temps", Le Monde, 30 mai 1990.
- "Une figure de l'opposition gabonaise écrouée pour détention d'armes", AFP, 2 décembre 2004
- Okwudiba Nnoli, Government and Politics in Africa: A Reader (2000), page 378.
- David E. Gardinier and Douglas A. Yates, Historical Dictionary of Gabon (2006), Third Edition, pages 256-258.
- "Gabon: Journée du souvenir pour Pierre Louis Agondjo Okawé", Gabonews, 27 August 2006.
- "GABON. Marc Nan Nguema a annoncé sa candidature, au nom de l’opposition, à l’élection présidentielle de décembre.", L'Humanité, 30 septembre 1993
- Africa Research Bulletin (1993), page 11, 265.
- "Après arrestation de Nan Nguema: Le CDJ convoque son bureau national", l'Union (bdpgabon.org), 7 décembre 2004
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Bio African People Database