Famille Malter
(Redirigé depuis Malter)
Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille Malter.
Malter (également Malterre ou Maltaire) est le nom d'une dynastie de danseurs et chorégraphes, dont certains furent membres de l'Académie royale de danse au XVIIIe siècle.
Cette dynastie est fort embrouillée et comporte au moins une dizaine de personnalités qu'il est souvent difficile d'identifier à coup sûr. Néanmoins les liens de parenté indiqués ci-dessous sont avérés par des documents d'époque.
Branche parisienne[modifier | modifier le code]
- Jean-Baptiste Malter (? -1709), maître de danse à Paris & Louise Delasalle
- François-Antoine Malter (1671-1761), dit l'aîné, surnommé « la Petite Culotte », maître de danse, membre de l'Académie royale de danse, frère du précédents. Il a également composé les ballets annuels du Collège Louis-le-Grand de 1726 à 1744 au moins[1]
- René Malter (1695 - Saint-Germain-en-Laye, ), membre et doyen de l'Académie royale de danse, fils du précédent
- Élisabeth Malter (Paris, 1749 - ?), épouse Soligny, danseuse et maîtresse de ballet, fille du précédent
- François-Louis Malter (1699 - Saint-Germain-en-Laye, ), dit le cadet, surnommé « le Diable », danseur des ballets du roi, membre de l'Académie royale de danse, frère de René
- René Malter (1695 - Saint-Germain-en-Laye, ), membre et doyen de l'Académie royale de danse, fils du précédent
- Jean-Pierre Malter (168?-1730), maître de danse, membre de l'Académie royale de danse
- Claude Malter (167?- ?), maître de danse à Paris, père de Claude Antoine Malter, qui épouse Marie Le Prince de Beaumont en 1737.
- François-Antoine Malter (1671-1761), dit l'aîné, surnommé « la Petite Culotte », maître de danse, membre de l'Académie royale de danse, frère du précédents. Il a également composé les ballets annuels du Collège Louis-le-Grand de 1726 à 1744 au moins[1]
Branche dérivée par alliance[modifier | modifier le code]
- François Duval dit Malter (Paris, - ?), maître de ballet de l'Opéra, fils d'Antoine Duval (maître de danse) et d'Henriette Brigitte Malter, et neveu des précédents
- Jean Malter dit Hamoir (? -1805), maître de ballet du Théâtre des Variétés-Amusantes de 1779 à 1781, fils du précédent
Branche « bordelaise »: enfants de Jean Nicolas Malter, maître à danser, et Madeleine Gosselin[modifier | modifier le code]
- Jean-François Malter, danseur de province
- Jean Nicolas Aubin Malter surnommé Jean-Baptiste Malter (Bordeaux, - 1758 Nantes), surnommé « l'Oiseau » ou « l'Anglais », membre de l'Académie royale de danse, dansa notamment à Grenoble, Lyon et Londres.
Branche allemande[modifier | modifier le code]
- Pierre-Henri Malter (Montauban vers 1700 - Stuttgart, ), maître de danse de la cour de Wurtemberg
Branche non identifiée[modifier | modifier le code]
- Pierre-Conrad Malter (Paris, - Laxou, ), maître de ballet au Théâtre de l'Ambigu-Comique en 1788.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la Danse, Paris, Larousse, 1999 (ISBN 2-03-511318-0) (BNF 37089173).
- Eugène Giraudet, Traité de la danse, Paris, l'auteur, 1890.
- Auguste-Alexis Baron, Lettres et entretiens sur la danse ancienne, moderne, religieuse, civile, et théâtrale, Paris, Dondey-Dupré, 1824 (la deuxième édition, 1825, porte le titre Lettres à Sophie sur la danse).
- Françoise Dartois-Lapeyre, « Les noms d’artistes du chant et de la danse au xviiie siècle », dans Gregorio Salinero et Isabel Testón Núñez (dir.), Un juego de engaños, movilidad, nombres y apellidos en los siglos XV a XVIII, Madrid, Casa de Velasquez, 2010, p. 257-278. Numérisé.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France », sur Gallica, (consulté le )
