Maison Thomas Elfe
Maison Thomas Elfe | |||
La maison Thomas Elfe, en septembre 2010. | |||
Localisation | |||
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Situation | 54 Queen Street, CharlestonCaroline du Sud États-Unis | ||
Coordonnées | 32° 46′ 42″ nord, 79° 55′ 49″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Caroline du Sud
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
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Architecture | |||
Type | Maison | ||
Style | Géorgien | ||
Niveaux | 2 | ||
Superficie | 155,15 m2 | ||
Histoire | |||
Date d'érection | 1760 | ||
Résidents notoires | Thomas Elfe, Richard Hart | ||
Propriétaire | Département de l'Intérieur | ||
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La maison Thomas Elfe est une propriété située dans le quartier français de Charleston (Caroline du Sud), au 54 Queen Street. Elle a appartenu à l'artisan Thomas Elfe durant la période coloniale de l'Amérique. Bâtie au XVIIIe siècle, la maison a été entièrement restaurée.
Localisation
[modifier | modifier le code]La maison Thomas Elfe est la plus ancienne résidence historique restaurée à Charleston qui est ouverte au public pour des visites[1]. Il existe des maisons plus anciennes à Charleston, mais ce sont à ce jour des résidences ou des entreprises privées[2]. La maison est à proximité de la célèbre église huguenote de Charleston et de Dock Street Theatre dans le quartier français[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Thomas Elfe, considéré comme le meilleur artisan de meubles de Charleston au XVIIIe siècle[4], a conçu cette maison unifamiliale qu'il avait construit en 1760[1]. Il vend la maison en 1763 à Richard Hart, un chaisier[5]. Il y a eu de nombreux propriétaires dès lors[6].
La maison a subi peu de dégâts dans le tremblement de terre de Charleston de 1886[7]. C'est la raison pour laquelle elle aurait été renforcée par de grandes et lourdes poutres (3,5 pouces x 5 pouces) tenant par des mortaises et des chevilles en bois[6]. La maison a été notamment restaurée par l'ancien propriétaire qui y a vécu entre 1967 et 1969[6]. La propriété n'a pas subi de dommages importants lors de l'ouragan Hugo, qui a traversé la région en 1989[7].
Le dernier propriétaire a vendu la maison en 2003 pour un million de dollars[8]. La maison est actuellement un musée itinérant ouvert au public[7].
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Plan des élévations de la maison. -
Plan des étages. -
Plan de la charpente. -
Plan des rues avoisinantes.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La propriété se composait initialement de deux bâtiments, l'un qui avait sa façade le long de la rue et l'autre qui donnait sur la partie arrière de la propriété[5]. Le bâtiment à l'arrière était probablement la boutique de Thomas Elfe et l'autre sa maison[5]. La maison est typique de l'architecture georgienne coloniale[7]. La maison compte deux étages de 16 pieds de hauteur (environ 4,9 m), 5 pouces 3/4 par 30 pieds, 2 pouces 1/4[pas clair][6]. La propriété est entourée de baies[6]. L'entrée principale de la maison se situe à l'ouest, l'accès à la rue et au stationnement au sud[6]. La maison à ossature en bois est recouverte d'un bardage de 9,5 pouces de large (soit 24,13 centimètres) et de 7,75 pouces d'épaisseur (environ 19,68 centimètres), pouvant diminuer d'un demi-pouce à trois quarts de pouce[6]. Les bardages en bois n'ont pas été installés pendant l'érection en 1760, mais ils ont été ajoutés au XIXe siècle[6]. La maison se compose actuellement de deux chambres à coucher et de trois salles de bains[8]. Elle mesure 1 670 pieds carrés (soit environ 155,15 mètres carrés)[8].
La fondation de la maison repose sur des piles de briques, et le périmètre de la propriété est partiellement entourée par un mur de briques[6]. Dans la cour à l'arrière se situent des myrtes de crêpe et un grand vieux chêne[3]. La structure de deux étages, qui dispose de quatre chambres, a été déplacée de trente pieds en arrière et restaurée en 1968, car elle commençait à être très détériorée en raison du manque d'entretien[3],[9].
La maison dispose de deux cheminées en brique[6]. Il y a des armoires en cyprès contre les murs du foyer[8],[10]. Les alcôves ont des placards et de nombreuses chambres ont des armoires en porcelaine décorées avec des antiquités[11]. La maison dispose de fenêtres à guillotine, soit neuf panneaux de verre par châssis de la fenêtre, ce qui est courant dans les anciens maisons historiques de Charleston[3].
Les visites guidées éclairées à la bougie sont parfois accompagnées par de la musique du XVIIIe siècle[3]. L'intérieur de la maison est décorée comme au temps de Thomas Elfe[3]. La maison a été présenté dans un programme pour House and Garden TV et dans des magazines nationaux, comme Early American Life[3].
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Deuxième étage, salle sud. -
Deuxième étage, salle nord. -
Premier étage, salle sud. -
Premier étage, salle nord.
Protection
[modifier | modifier le code]La maison est listée dans les bâtiments historiques américains (en anglais : Historic American Buildings Survey) du département de l'Intérieur des États-Unis[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Thomas Elfe House » (voir la liste des auteurs).
- Dickinson 2001, p. 206.
- (en) « Pink House Gallery », sur Yelp, (consulté le ).
- (en) « Thomas Elfe House », sur City Walking Guide, (consulté le ).
- Foster 2005, p. 55.
- Humphrey 1995, p. 4.
- (en) Historic American Buildings Survey, Historic American Engineering Record et Historic American Landscapes Survey, « Written Historical and Descriptive Data » [PDF], sur la bibliothèque du Congrès, 1963-1969 (consulté le ).
- Beney 2000, p. 50.
- (en) « 54 Queen St, Charleston, SC 29401 », sur Zillow (consulté le ).
- Poston 1997, p. 128.
- McLaughlin 1999, p. 149.
- Perry 2007, p. 143.
- (en) « 54 Queen Street (House), Charleston, Charleston County, SC », sur la bibliothèque du Congrès, Département de l'Intérieur des États-Unis, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Peter Beney, Majesty of Charleston, Pelican Publishing, (ISBN 978-1-4556-0813-3, lire en ligne)
- (en) Joy Dickinson, Scarlett Slept Here : A Book Lover's Guide to the South, Kensington Publishing Corporation, , 265 p. (ISBN 978-0-8065-2092-6, lire en ligne)
- (en) Mary Preston Foster, Charleston : A Historic Walking Tour, Arcadia Publishing, , 128 p. (ISBN 978-0-7385-1779-7, lire en ligne)
- (en) Samuel A. Humphrey, Thomas Elfe, Cabinetmaker, Wyrick, , 116 p. (ISBN 978-0-941711-15-9, lire en ligne)
- (en) J. Michael McLaughlin, The Insiders' guide to Greater Charleston, Insiders' Publishing, Incorporated, , 424 p. (ISBN 978-1-57380-088-4, lire en ligne)
- (en) Lee Davis Perry, Insiders' Guide to Charleston : Including Mt. Pleasant, Summerville, Kiawah, and Other Islands, Globe Pequot Press, (ISBN 978-0-7627-4403-9, lire en ligne)
- (en) Jonathan H. Poston, The Buildings of Charleston : A Guide to the City's Architecture, University of South Carolina Press, , 717 p. (ISBN 978-1-57003-202-8, lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Christopher Schwarz, « A Visit to Thomas Elfe's House », sur Popular Woodworking,