Mabrouka Mbarek

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Mabrouka Mbarek
مبروكة مبارك
Illustration.
Mabrouka Mbarek à une conférence sur la transparence
Fonctions
Constituante de la circonscription des Amériques et du reste de l'Europe

(3 ans et 10 jours)
Élection 23 octobre 2011
Groupe politique Congrès pour la République
Biographie
Date de naissance (43 ans)
Lieu de naissance Strasbourg, France
Nationalité tunisienne
Parti politique Congrès pour la République
Profession Chercheuse

Mabrouka Mbarek (arabe : مبروكة مبارك), née le à Strasbourg[1], est une femme politique tunisienne.

Études et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Elle fréquente la faculté de droit et d'économie de l'université de Strasbourg[1] puis l'École supérieure de commerce de Reims[2], et obtient un master en administration économique et sociale et un autre en management[1]. Elle part au Yémen où elle s'engage dans l’action sociale et humanitaire[1] puis entame une carrière d'auditrice à Berkeley aux États-Unis, où elle se spécialise dans le contrôle financier, la sécurité informatique, la gestion des risques et la prévention de la fraude[2].

Par la suite, elle se consacre à nouveau à des ONG qui l'affectent au Yémen, en Inde, en Afghanistan, en Irak et au Liban[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Séduite par le Congrès pour la République dans la foulée de la révolution de 2011[1], responsable des relations du parti avec les médias, elle fait du gouvernement ouvert son combat principal[2].

Lors de l'élection de l'assemblée constituante, le , elle est élue dans la circonscription couvrant les Amériques et l'Europe à l'exception de la France, de l'Italie et de l'Allemagne. Elle y siège à la commission spécialisée du règlement intérieur et de l'immunité, à la commission des finances, de la planification et du développement et à la commission du préambule, des principes fondamentaux et de révision de la Constitution[2]. En parallèle, elle conseille le président Moncef Marzouki sur les questions de la dette et de la transparence[3].

En juillet 2012, elle dépose un projet de loi pour remettre en cause la « dette odieuse » tunisienne définie, en matière de droit international, comme la dette contractée par une dictature et qui doit être remboursée par la transition démocratique[4].

Après la fin de son mandat de constituante, elle devient chercheuse à l'Institut du Moyen-Orient (en)[3] ; ses recherches se focalisent sur le potentiel des politiques monétaires et fiscales dans un contexte post-révolutionnaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Mabrouka Mbarek : l'élue qui vient des Amériques », sur leaders.com.tn, (consulté le )
  2. a b c et d « Mabrouka Mbarek », sur majles.marsad.tn (consulté le )
  3. a et b (en) « Mabrouka M'Barek », sur mei.edu (consulté le )
  4. Isabelle Mandraud, « La Tunisie refuse les dettes héritées de la dictature », sur lemonde.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]