Aller au contenu

Ma petite France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ma petite France
Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation
Auteur Pierre Péan
Pays Drapeau de la France France

Ma petite France, sous-titré Chronique d'une ville ordinaire sous l'Occupation, est un récit de Pierre Péan publié en 2017.

En , Sablé-sur-Sarthe compte 6 000 habitants et accueille 2 800 réfugiés du Nord-Est, dont 800 enfants. Alice et Eugène, les parents de Péan, tiennent dans cette ville un lieu de discussions informelles, un salon de coiffure. Pierre Péan, né en 1938 à Sablé-sur-Sarthe, revient sur le lieu de son enfance, notamment pendant l'occupation allemande[1],[2],[3].

En 1929, Raphaël Élizé, Martiniquais, y est l'un des premiers maires noir de métropole. Il continue pour un deuxième mandat en 1935. Il est vétérinaire. En 1935 également, la SAE (Société alsacienne d'explosifs) s'installe à 14 km. Fernand Lemaire, l'adjoint du maire, s'occupe de ce dossier. En , Sablé accueille des réfugiés du Benelux. Paris est investi le et des Saboliens fuient leur ville que les SS prennent le 19. Des prisonniers travaillent à la gare, dans les fermes… Raphaël Élizé revient mais les SS l'empêchent de redevenir maire. Les Juifs sont recensés dès le . Le , le maire, les commissaires et le garde-champêtre prêtent serment à Pétain. En 1943, quatre équipes de dix hommes forment un groupe de l'Armée secrète. Plusieurs personnalités locales ont un comportement complexe, ambivalent, entre la résistance et la collaboration. Sablé est libéré le . Le FFI tue un collabo et tond une quinzaine de femmes. Charles de Gaulle passe le 22[1],[2],[4],[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Alexis Lacroix, « Les deux France racontées par Pierre Péan », L'Express,‎ (lire en ligne).
  2. a et b Jean-Marc Bastière, « Ma petite France : mon village à l'heure allemande », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  3. « Ma Petite France l'enquête de Pierre Péan sur sa ville natale de Sablé-sur-Sarthe pendant l'occupation », France Info, .
  4. Laurent Lemire, « Quand Pierre Péan racontait son enfance sous l’Occupation », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  5. Pierre Péan, Éric Pincas et Guillaume Malaurie, « Sablé, un miroir de la France sous l'Occupation », Historia, no 844,‎ (lire en ligne).