Mérule

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Mérule
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Mérule » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Mérule dans un escalier
(ici une Mérule pleureuse).

Taxons concernés

Dans les genres suivants :

La ou le mérule[1], appelé aussi « champignon des maisons[2],[3] » (du grec merizo, « partager, fragmenter », allusion au bois dégradé en petites cubes), « champignon des charpentes[3] » ou encore « mérule des maisons », est un nom vernaculaire ambigu qui est utilisé pour désigner plusieurs espèces de champignons lignivores.

En français, il est le plus souvent utilisé pour désigner l'espèce la plus couramment responsable de la dégradation des bois d'œuvre[4] : Serpula lacrymans, dont le nom scientifique était autrefois Merulius lacrimans.

Il n'existe pas d'obligation de diagnostic concernant la présence de ce champignon lors d'une vente immobilière, alors que les sinistres augmentent en particulier dans l'ouest de la France[5].

Noms français et noms scientifiques correspondants[modifier | modifier le code]

Liste alphabétique de noms vulgaires ou de noms vernaculaires attestés[6] en français[7].

D'autres espèces actuellement ou anciennement dans le genre Merulius portent aussi parfois ce nom, comme Merulius debriscola ou encore, au XIXe siècle, la Mérule chanterelle, anciennement Merulius cantharellus Pers[10]. qui correspond à un comestible des bois, la girolle[11],[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le nom mérule s'emploie indifféremment au masculin ou au féminin
  2. a b et c Nom vernaculaire en français d’après Termium plus, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada
  3. a b c d e et f Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.
  4. Mérules sur le site de l'Agence nationale de l'habitat.
  5. « Le diagnostic mérule est-il obligatoire en cas de vente immobilière ? », sur Figaro Immobilier,
  6. Attention aux appellations et traductions fantaisistes circulant sur l'Internet.
  7. Remarque : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide.
  8. A. Faivre Amiot et R. Geoffrion, La mérule pleureuse ou mérule domestique et le rechauffement climatique.
  9. a et b Voir cette espèce sur le site idRef.
  10. Rodolphe Blanchet, Les Champignons comestibles de la Suisse, Dépôt bibliographique de J. Chantrens, 1847. Page 13. Ou bien dans ce livre, ou encore celui-là.
  11. Léveillé et Paulet, Iconographie des champignons de Paulet, recueil de 217 planches dessinées d'après nature, gravées et coloriées, accompagné d'un texte nouveau présentant la description des espèces figurées, leurs synonymie, l'indication de leurs propriétés utiles ou vénéneuses, l'époque et les lieux ou elles croissent, J.B. Baillière, page 17 : Cantharellus cibarius Fries., syn. Merulius cantharellus Pers. (texte brut).
  12. Cantharellus cibarius Fr. sur le site Mycobank, consulté le 13 avril 2014.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]