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Louis Henri de Pardaillan de Gondrin (1620-1674)

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Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin est un aristocrate français né en 1620 à Gondrin (Gers), mort le 19 septembre 1674 à l'abbaye de Charmes-en-Brie. Archevêque de Sens, il était le septième fils d'Antoine-Arnaud de Pardaillan de Gondrin et de Paule de Saint-Lary de Bellegarde, sa seconde femme, sœur de Roger de Bellegarde.

Biographie

Il commence ses études au Collège de La Flèche. Il va ensuite poursuivre ses études de philosophie à l'Université de Paris, puis il fait des études de théologie pendant trois ans à la Sorbonne.

En 1644, son cousin, Octave de Saint-Lary de Bellegarde, archevêque de Sens, le demanda et l'obtint de la Régente, Marie de Médicis, comme coadjuteur. Après la mort de son cousin, il fut nommé archevêque de Sens, sacré en 1645 et lui succède le 16 août 1646.

De tendance janséniste, il persécute les Jésuites en 1653. Il les interdit dans son diocèse tant qu'ils refusèrent d'observer ses ordonnances. Il poursuit aussi les Capucins. Puis il tempère ses opinions.

Le 28 mars 1654, il signe une lettre de l'Assemblée du clergé au pape Innocent X où les prélats reconnaissaient que les cinq propositions étaient de Jansenius. Le 6 septembre 1656, il signe aussi la lettre que l'assemblée écrit au pape Alexandre VII ainsi que son formulaire mais il voulut avoir des égards vis-à-vis des évêques qui n'étaient pas aussi persuadés que lui de l'obligation de signer le formulaire d'Alexandre VII.

Il resta un évêque zélé, défendant les intérêts de l'église romaine et de l'épiscopat.

Il se tint éloigné de la Cour, n'appréciant pas les faveurs que sa nièce, Madame de Montespan, recevait du roi Louis XIV. Un jour, il la souffleta pour sa conduite qu'il jugeait scandaleuse. Cela lui valut une lettre de cachet du roi l'éloignant de sa ville épiscopale, mais il continua de s'occuper des devoirs de sa charge disant que si le roi le faisait arrêter, il l'excommunierait.

Bibliographie