Lisa Qiluqqi Koperqualuk

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Lisa Qiluqqi Koperqualuk
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Biographie
Naissance
Formation
Université Concordia, Université Laval
Activités
Activiste, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Organisation
Makivik, Commission de la qualité de l’environnement de Kativik, Conseil Circumpolaire Inuit, Fédération des coopératives du nouveaux Québec
A travaillé pour

Lisa Qiluqqi Koperqualuk, née en à Puvirnituq (Nunavik, Québec), est une anthropologue, écrivaine et personnalité inuite. Professionnellement, elle travaille successivement pour la société Makivik, pour la fédération des coopératives du Nouveau-Québec, puis à partir de 2019 pour le Musée des beaux-arts de Montréal en tant que conservatrice des collections d'art inuit. En parallèle, elle s'implique auprès des populations inuits pour l'amélioration de leurs conditions de vie, d'abord en tant que membre de la commission de la qualité de l’environnement de Kativik, puis en fondant une organisation représentant les femmes inuits, et, à partir de 2018, en devenant vice-présidente du Conseil circumpolaire inuit.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Lisa Qiluqqi Koperqualuk naît en 1962 à Puvirnituq, dans le territoire inuit du Nunavik, au nord du Québec[1]. Pendant sa jeunesse elle a fortement été influencée par son grand-père, pasteur de l’église d’Angleterre, à qui elle doit son nom Qiluqqi[1].

Pour ses études, elle choisit de partir en Ontario puis à Montréal, où elle obtient un baccalauréat en science politique de l'Université Concordia, et continue avec une maîtrise en anthropologie à l’Université Laval[1],[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après ses études, elle travaille pendant sept ans pour la société Makivik en tant qu’agent de communications, grâce à sa maîtrise de l'inuktitut, du français et de l'anglais[2].

Durant sa carrière, Lisa Koperqualuk travaille aussi pendant trois ans à la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec, ce qui l'amène à prendre conscience d'un besoin d'autonomie plus marqué pour l'Inuit Nunangat dans les domaines économique et politique[3].

En , Lisa Koperqualuk est nommée conservatrice au Musée des beaux-arts de Montréal pour mettre en valeur son importante collection d'art inuit et développer ses liens avec les communautés inuites, entre autres avec l'Institut culturel Avataq[1],[4].

Activités associatives et politiques[modifier | modifier le code]

Ses activités amènent Lisa Koperqualuk à s'impliquer auprès des populations inuits pour l'amélioration de leurs conditions de vie[1]. En 2010, elle devient membre de la commission de la qualité de l’environnement de Kativik, chargée de l'évaluation et de l'examen des conséquences environnementales et sociales des projets de développement du Nunavik[2]. Elle cofonde Saturviit, une organisation sans but lucratif représentant les femmes inuits du Nunavik[3]. Elle participe également à la création du « Nunavik Sivunitsavut », un programme post-secondaire. Elle contribue enfin à la rédaction du rapport d'« enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées », paru en 2019[1].

En , elle devient vice-présidente du Conseil circumpolaire inuit, où elle représente le Canada[1].

Écriture[modifier | modifier le code]

Ses études d’anthropologie cumulées aux sciences politiques acquises lui permettent d’étudier les problèmes sociétaux du Nunavik, et l’adaptation des peuples inuits au monde moderne, études qu’elle publie dans différentes entreprises de presses. Comme l'article « Être Inuit au Nunavik. Enjeux et défis de la mondialisation ». Dans la même continuité, elle se penche sur l’impact de la mondialisation sur les traditions autochtones et met en avant les disparitions de plusieurs coutumes inuites dans son article publié dans le journal « En quête » en 2008. Elle a publié en 2015 Relating to Customary Law in Nunavik qui tire la véracité des propos écrits par le témoignage de 40 Inuites. Elle écrit aussi la préface de l’autobiographie de Sheila Watt-Cloutier, Le droit au Froid en 2015.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Daniel Chartier et al., « Koperqualuk, Lisa Qiluqqi », sur uqam.ca, (consulté le )
  2. a b et c « Lisa Koperqualuk », sur ulaval.ca (consulté le )
  3. a et b « Lisa Qiluqqi Koperqualuk », sur wcef2021.com (consulté le )
  4. Ismaël Houdassine, « Une Inuk devient conservatrice au Musée des beaux-arts de Montréal », sur radio-canada.ca, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le droit au Froid de Sheila Watt-Cloutier, 2015
  • Traditions Relating to Customary Law in Nunavik, 2015

Liens externes[modifier | modifier le code]