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Leslye Obiora

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Leslye Obiora
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Fonction
Minister of Mines and Steel Development
Second Cabinet of President Olusegun Obasanjo (d)
janvier -
Sarafa Tunji Ishola (en)
Biographie
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Leslye Amede Obiora née en 1967, est une juriste et ancienne ministre de la République fédérale du Nigeria.

Originaire d'Oguta, une communauté igbo riveraine au Nigeria, elle est née à la veille du pogrom qui a déclenché la guerre du Biafra. Elle fait partie d'une fratrie de neuf enfants.

Carrière professionnelle

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Obiora est professeure[1] de droit aux États-Unis depuis 1992[2]. En 1999, elle a reçu une offre non sollicitée de la Banque mondiale pour gérer un programme visant à faire progresser l'égalité hommes-femmes en Afrique. En 2006, elle a reçu une autre nomination non sollicitée au poste de ministre du Développement des mines et de l'acier de la République fédérale du Nigeria[3]. Elle est récipiendaire de plusieurs nominations, dont notamment de la Faculté invitée du Fonds mondial Coca-Cola à l'Université Yale ainsi que de bourses du Centre d'études avancées en sciences du comportement à Stanford, de l'Institut d'études avancées à Princeton, du Centre d'études Bellagio de la Fondation Rockefeller et du programme Djerassi Resident Artist Program[4]. Elle a été professeure Genest Global à la faculté de droit Osgoode Hall de Toronto et professeure invitée des droits de l’homme Gladstein à l’Université du Connecticut[5]. Obiora a fondé l'Institut de recherche sur les femmes, les enfants et la culture africains (IRAWCC, prononcé «I rock»)[6].

Obiora défend l'idée que l'excision[7] ne peut être appréhendée en dehors des structures sociales complexes et que le droit seul ne peut apporter une amélioration de la condition féminine et l'émancipation des femmes. Elle critique la notion internationale de droits humains en tant que fondée sur une compréhension des droits humains portant sur des individus détachés du contexte social et culturel complexe dans lequel ils évoluent[8]. Pour Obiora, le changement des lois seuls ne préfigure pas un changement dans les attitudes envers les femmes[9].

Références

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  1. « The Nation – As Violet Odiso "SBC" Obiora goes home » [archive du ], Thenationonlineng.net (consulté le )
  2. « Faculty Profile » [archive du ], Law.arizona.edu (consulté le )
  3. (en) Jeremy I. Levitt, Black Women and International Law, Cambridge University Press, , 360 p. (ISBN 978-1-107-02130-3, lire en ligne)
  4. Ikokwu, « 'We Aim to Inspire a New Breed of Leaders', Articles » [archive du ], Thisday Live, (consulté le )
  5. (en) Fisher, Sherry, « Speaker: Global Struggle For Women's Rights Must Address Social, Economic Issues – October 14, 2003 », (consulté le )
  6. (en) University Communications, « Eller Students Apply Business Skills to Social Arena », sur UANews (consulté le )
  7. (en) Body in Medical Culture, The, SUNY Press (ISBN 978-1-4384-2596-2, lire en ligne)
  8. (en) David A. Reidy et Mortimer N. S. Sellers, Universal Human Rights : Moral Order in a Divided World, Rowman & Littlefield, , 238 p. (ISBN 978-0-7425-4861-9, lire en ligne)
  9. Richard Roberts, « Colonialism and Customary Law in Africa: A Response to Leslye Obiora », Legal Studies Forum, vol. 17,‎ 1993-1994, p. 253 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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