La Grandière (canonnière 1921)

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La Grandière
illustration de La Grandière (canonnière 1921)

Type Canonnière
Histoire
Constructeur Direction des Constructions navales[1] de Brest
Chantier naval Arsenal de Brest
Lancement 1921
Armé 1922
Statut Désarmé en 1937
Équipage
Équipage 1 officier, 10 hommes[2]
Caractéristiques techniques
Longueur
  • 25,60 m entre perpendiculaires
  • 29 m hors tout
Maître-bau 5,00 m
Tirant d'eau 0,50 m
Déplacement
  • 39 tonnes (Washington)
  • 40 tonnes (moyen)
Propulsion Moteur à pétrole (essence)
1 hélice
Puissance 220 ch
Vitesse 11 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon Hotchkiss de 37mm, 2 mitrailleuses Hotchkiss.
Rayon d'action N milles à N nœuds
(3 tonnes d'essence)

Le La Grandière[3] est une canonnière fluviale (française) ayant servi dans les forces navales d'Extrême-Orient (F.N.E.O.) entre les deux Guerres mondiales.
Il a repris le nom d'une canonnière précédemment déployée sur le Haut Mékong, et accidentellement disparue en 1910.

Historique[modifier | modifier le code]

Lancé en 1921 à Brest, le La Grandière est une unité de 29 mètres de long et 5 de large, et de 40 tonnes de déplacement. Destiné au bief supérieur du Yangtsé, il est affecté à la flottille française opérant à partir de la base navale de Shanghai, et dont la mission est la protection des intérêts politiques, maritimes et commerciaux de la France.
Assurant dans cette période agitée de l'histoire de la Chine, déchirée entre factions rivales, la sauvegarde des vies et des biens des ressortissants nationaux[4] la canonnière participe à huit combats.
En juillet 1937, lors du déclenchement de la guerre sino-japonaise, le La Grandière est en mission sur le Moyen-Fleuve. Il est rappelé à Shanghai en août 1937 où il est désarmé le 18 octobre 1937.
L'année suivante, il est démantelé à Saigon.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'actuelle (années 2000) entité industrielle privée "Naval Group" — successeur lointain de la DCAN (établissement de la marine nationale) — auquel renvoie ce lien, n'existait pas à l'époque.
  2. Selon "netmarine.net" : 2 officiers, 2 officiers mariniers et 13 quartiers-maîtres et matelots
  3. Parfois orthographié Lagrandière. Source : Flottes de combat 1929-1937.
  4. Ainsi que la protection des missionnaires de toutes nationalités.