Aller au contenu

Léontine Goirand

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léontine Goirand
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Alès (Gard)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
La Felibresso d'Arèno, Gouirando, Léontine de NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédactrice à
Lou Douminique (d), Armana de Lengadò (d), La Lauseto (d), Armana Prouvençau (d), Revue des Langues Romanes (d), La Cigalo d'or (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean-Pierre Goirand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Émile Mathieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
André Mathieu-Goirand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Léontine Goirand (1853 à Nîmes-1923 à Alès) est une félibresse écrivant en langue d'oc.

Leontina Goirand est née à Nîmes en 1853, sous le nom de Léontine Lauriol, enfant naturel, fille d'une mère modiste Rosine Lauriol. Son père était Jean Pierre Goirand un avocat, homme politique républicain, historien spécialiste de 1851 et érudit du pays. Il légitimera cette naissance lorsqu'il épousera la mère le 1er août 1863. Un garçon était né en 1845 de ce couple mais décèdera un mois avant leur mariage.

En 1882, Léontine épouse Émile Mathieu, et va vivre à Sète où son mari travaille comme receveur municipal. À cette occasion, les félibres lui décernent un recueil collectif Lou Capelet nouviau de la Felibresso d'Areno. Alès, 15 d'abrieu de 1882.

À Sète, elle a deux enfants, Antoine Jean Léon André Mathieu né en 1884 et qui deviendra avocat au barreau[1] et Emilie Suzanne Eva Mathieu né en 1885. En 1886 le couple s'installe à Alès et Émile meurt en 1891.

Léontine Goirand est la cousine germaine du député et félibre Maurice Faure[2].

Léontine Goirand collabore à la Revue des Langues romanes, l'Armana prouvençau, aux Tablettes d'Alais (Alès)[3].

Elle meurt à Alès ; Alcide Blavet prononce son éloge funèbre. Paraulos prounounçados à las òussèquios de Madamo Leountino Mathieu-Goirand, Felibresso d'Areno. Empr. de l'Alès-Journal, 1923[4].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Hommages, Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Albert Arnavielle Poème à Mme Léontine Goirand, félibresse d'Arèno
  • Ernest Roussel À la felibresso d'Areno, Léontine Goirand, magento amigo L'Arbre foudroyé
  • Adiéu a la Felibresso d'Areno Lou Felibre dou Pont-dou-Gard, typ. J. Martin, Alais1882
  • Marinette Mazoyer Leontina Goirand... estela limpaira d'Arena (Léontine Goirand, étoile filante d'Arènes). Comédia, 2013
  • « Goirand (Léontine) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 75.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Étienne de Montéty Thierry Maulnier, page 10 (Julliard, 1994)
  2. page 51
  3. Chants des félibres page 141
  4. SUDOC

Liens externes

[modifier | modifier le code]