Léopold Mérignargues

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Léopold Mérignargues
Fonction
Conseiller municipal de Nîmes
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
David Mérignargues (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Archives conservées par
Œuvres principales
Galerie Jules-Salles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Léopold Mérignargues est un sculpteur et ornemaniste français né à Nîmes (Gard) le [2] où il est mort le .

Il est le père du sculpteur Marcel Mérignargues (1884-1965)[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Anne Bigot, couturière et sœur du poète Antoine Bigot (Nîmes, 1818) et de David Mérignargues (Lyon, 1816), tailleur de pierre, Léopold Mérignargues fait partie d'une lignée de tailleurs de pierres originaires de Nîmes[5].

Amateur de belles-lettres, il écrit des poésies et publie en 1856 un mélange de poésies françaises et patoises[3].

Il suit des cours de modelage et d’ornement à l’École des beaux-arts de Nîmes auprès de l'artiste Paul Colin (1801-1873)[6], un ancien élève de Bosio. Léopold Mérignargues est nommé professeur de modelage à l’École des beaux-arts de Nîmes à partir de 1893. En 1905-1906, il assure également les cours de garçons de dessin d’imitation. Parallèlement il poursuit une carrière d’artiste qui lui permet de participer à de nombreuses expositions régionales et reçoit des commandes publiques importantes : sculptures décoratives au lycée de garçons de Nîmes, sculpture décorative au lycée Jean-Baptiste-Dumas[7]. C’est en tant que restaurateur de monuments historiques qu’il gagnera le mieux sa vie. Il collabore aussi avec son frère Casimir Mérignargues, spécialisé en taille de pierres de monuments funéraires[3].

Conseiller municipal de Nîmes en 1881, Léopold Mérignargues est à la tête de son propre atelier de sculpture où il emploie au moins trois employés : le marbrier Jacques Thibaud, le sculpteur Jean Boissier et le plâtrier David Estor[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Nîmes :
    • cimetière Saint-Baudile : Antoine Auguste Blachère, 1902, buste en bronze ornant la sépulture, œuvre disparue ;
    • galerie Jules Salles : décoration ornementale de la façade, 1894 ;
    • musée des Beaux-Arts : La Vénus de Nîmes, moulage en plâtre d'après la reconstitution de l'original d'époque romaine.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://bach.anaphore.gard.fr/document/FRAD030_00214_J »
  2. Archives départementales du Gard acte de naissance no 456 dressé le 01/04/1843, vue 122 / 461
  3. a b c et d Gard. Conseil général,, Musée d'art et d'industrie (Roubaix, Nord),, Mont-de-Marsan, et Alès (Gard),, Marcel Mérignargues, un artiste gardois la donation Mérignargues aux musées de Roubaix, Mont-de-Marsan, Poitiers, Alès et Nîmes., s.n., cop. 2001 (ISBN 2-910567-27-3 et 9782910567279, OCLC 494419174, lire en ligne).
  4. « MÉRIGNARGUES », sur e-monumen.net (consulté le ).
  5. Bernardy, André (1901-1986). Auteur du texte, Les Artistes gardois : peintres, sculpteurs, architectes, de 1820 à 1920 : André Bernardy, A. Bernardy (Nîmes), (OCLC 1034515695, lire en ligne).
  6. Académie de Nîmes, Mémoires de l'Académie de Nîmes, (lire en ligne).
  7. Kjellberg, Pierre (1922- )., Les bronzes du XIXe siècle : dictionnaire des sculpteurs, Paris, Les Éd. de l'Amateur, , 716 p. (ISBN 2-85917-422-2 et 9782859174224, OCLC 1019953250, lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Mérignargues (Léopold) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 439-440.
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Pierre Kjellbert, Les bronzes du XIXe siècle. Dictionnaire des sculpteurs, Paris, les Éditions de l’amateur, 1996.
  • Yves Devaux, L’univers des bronzes, Paris, Éditions Pygmalion, 1978.
  • Jean-Claude Renard, L’âge de la fonte, Paris, Les éditions de l’amateur, 1985.

Liens externes[modifier | modifier le code]