L'Ogre (Richier)
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| Artiste | |
|---|---|
| Date | |
| Type |
Bronze |
| Dimensions (H × L × l) |
81 × 45 × 41 cm |
| Localisation |
L'Ogre est une sculpture de Germaine Richier en bronze patiné foncé, réalisée en 12 exemplaires en 1949. Elle représente un nu masculin très « cabossé » réalisé avec son modèle favori, l'Italien Antonio Nardone. Il a été acheté le par l'État français, et attribué au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.
Historique et description[modifier | modifier le code]
La silhouette humaine semble sortie de la gangue, encore couverte de boue qui masque les traits du visage, bien assuré sur ses deux jambes mais hésitant à avancer. La critique a été élogieuse, dithyrambique, même, au sujet de cette œuvre qui faisait fantasmer. Francis Ponge le qualifiait d'homme sauvage dans le catalogue de l'exposition 1948 à la galerie Maeght de Paris. Il voyait dans cet être une variation de King Kong avec des mains d'étrangleur[1]. André Pieyre de Mandiargues en rajoutait encore avec des phrases lyriques comme : « Ces grandes figures de bronze qui tiennent du roc ou de la souche autant que de l'homme écorché[2]. »
Jean-Louis Prat rejoint la critique de Francis Ponge en soulignant le côté "Formidable de cet homme brut… avec sa face fendue… un corps massif… qui repose pourtant sur une observation attentive de la nature. Geneviève Breerette voit dans le couple de L'Ouragane et de l'Orage, le plus grand de Richier[3].
L'Ogre a été acheté chez Christie's à Londres pour 157 000 € par l'État français, attribué au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[4]
Une autre version de l'ogre a été achetée aux États-Unis le pour 362,500$. Elle est actuellement à New York, sur la Rockefeller plaza[5].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Livres[modifier | modifier le code]
- André Pieyre de Mandiargues, Germaine Richier, Éditions Synthèses, Bruxelles, 1959.
- Jean-Louis Prat, Germaine Richier, rétrospective, Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght, , 240 p. (ISBN 978-2-900923-13-9), rétrospective du 5 avril au 18 juin 1996
Articles[modifier | modifier le code]
- Les étranges créatures de Germaine Richier enfin rassemblées par Geneviève Breerette[note 1], Le Monde, , p. 22
la page contient aussi un extrait d'entretien de César avec Alain Jouffroy sur Germaine Richier
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- « Geneviève Breerette - Centre Pompidou », sur www.centrepompidou.fr (consulté le )
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Louis Prat 1996, p. 79
- critique parue dans Le Disque vert, n°3 juillet-août 1953 Jean-Louis Prat 1996, p. 79
- Geneviève Breerette, Le Monde du 17 avril 1996, p.22
- « Germaine Richier (1902-1959) , L'Ogre », sur www.christies.com (consulté le )
- « Germaine Richier (1904-1959), l'Ogre », sur www.christies.com (consulté le )
