Kawasaki 250 S1 Mach I

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Kawasaki 250 S1 Mach I
Image illustrative de l’article Kawasaki 250 S1 Mach I
Kawasaki S1 de 1972.

Constructeur Kawasaki Heavy Industries
Années de production 1972 - 1975
Type Mach I
Moteur et transmission
Moteur(s) tricylindre en ligne, 2T, refroidi par air, graissage séparé
Démarrage Kick
Cylindrée 249
Puissance maximale 32 ch à 8 500 tr/min
Couple maximal 2,54 kg⋅m à
7 000 tr/min
Alimentation 3 carburateurs Mikuni VM 24SC
Embrayage Multidisque en bain d'huile
Boîte de vitesses à 5 rapports
Transmission Par chaîne
Vitesse maximale donnée constructeur : 154 km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre Tubulaire, double berceau
Suspension avant (débattement) Fourche téléhydraulique (110 mm)
Suspension arrière (débattement) Bras oscillant, 2 amortisseurs (70 mm)
Frein avant (diamètre) Tambour double came, Ø 180 mm[1]
Frein arrière (diamètre) Tambour simple came, Ø 180 mm[1]
Poids et dimensions
Roue avant 18"
Roue arrière 18"
Empattement 1 330[1] mm
Hauteur de selle 800[1] mm
Garde au sol 150 mm[1] mm
Poids à sec 148 kg
Réservoir (réserve) 14 L (3 L)

La Kawasaki 250 S1 Mach I est une moto de 250 cm3, fabriquée et commercialisée par Kawasaki de 1972 à 1975.

Histoire[modifier | modifier le code]

Presque un an après la 350 S2, Kawasaki commercialise la 250 S1 en France, en mai 1972. Ce modèle rompt avec la génération précédente de 250, la A1 Samurai commercialisée de 1967 à 1971, à tout point de vue : esthétique et surtout moteur[1].

En effet, la ligne de la machine est résolument moderne (elle reprend les lignes de la 350 S2 et de la 750 H2) et le moteur reprend l'architecture de la machine phare de Kawasaki, la 500 H1, un tricylindre deux temps.

La 250 S1 partage un nombre de pièces important avec la 350 S2. Elles sont cependant facilement identifiables. La 250 S1 est livrée initialement dans une robe blanche et les cylindres de son moteur ne possèdent que six ailettes de refroidissement (contre sept pour la 350 en robe rouge). Le moteur est quasiment indestructible (dimensionné pour supporter la puissance du 350). S'il est aussi rageur que celui de ces grandes sœurs, il reste parfaitement maitrisable, même pour un débutant. Il y avait toutefois, pour améliorer la tenue de cap, un support de guidon séparé et un amortisseur de direction à friction.

Compte tenu de la puissance moindre (32 ch au lieu de 45 pour la 350), le cadre et le freinage sont largement dimensionnés. La 250 conservera d'ailleurs tout le long de sa carrière son frein avant à double came (il faudra attendre l'apparition de la 250 KH équipée d'un frein à disque).

En 1973, la S1A remplace la S1. Elle reprend les évolutions de la 350 S2A à l'exception du frein avant qui reste à tambour.

En 1974, la S1B reprend les lignes de la remplaçante de la 350 S2, la 400 S3 dont l'ultime refonte sera la 400 KH de 1976.

En 1975, la S1C suit les évolutions esthétiques de sa grande sœur.

L'année 1975 marque également la fin de la carrière de cette machine, victime de la crise pétrolière, elle est remplacée en 1976 par la 250 KH.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Kawasaki 250 S1 (1972 - 1975) », sur 4 pat, le musée du roadster, 4 cylindres japonais, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Alastair Walker, The Kawasaki Triple Bible, novembre 2010
  • (en) Weekblad Motor, 14 avril 1972, p. 542
  • (en) Motor Cycle Mechanics, août 1975, p. 55
  • (de) Motorrad Katalog 1972/73 and 1974

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