Kasuela

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Kasuela
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Kasuela (également appelée Cashew Island, Kasjoe Eiland et Casuala) est un village indigène du peuple Tiriyó[1] dans la région Berbice oriental-Courantyne au Guyana. Le village a une population d'environ 80 personnes[2]. Les habitants sont du sous-groupe Mahayana ou le peuple Grenouille[3].

Le village est situé à l'intérieur de la zone contestée du Tigri.

Histoire[modifier | modifier le code]

Kasuela est le plus ancien village du groupe Trio occidental et est situé sur une île au milieu de la New River[1]. Camp Jaguar est connu au Suriname par Camp Tigri[4] est localisé à 4 kilomètres au nord du village[2]. Les premiers colons étaient Tiriyó de Kwamalasamutu du Suriname. En 1997, une famille de l'ethnie Wai-Wai d'Akotopono rejoignit le village[1].

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

En 2011, une école ouvre au village[2]. En 2020, le village reçoit l'accès aux soins de santé[5]. En 2018, le village n'était pas desservi par l'accès au téléphone et à Internet[6]. Les habitants sont autorisés à voter aux deux élections surinamaises[7], et guyanienne[8], cependant le village n'a pas participé au élection du conseil du village de 2018 parce qu'ils ont préférés choisir leurs chefs de façon traditionnel[9].

Kasuela a un accès possible par la rivière ou par la piste d'atterrissage du Camp Jaguar[4].

Langues[modifier | modifier le code]

Le sous-groupe Mawayana parle originallement le mawayana qui a été remplacé par le tiriyó[10]. Les deux derniers locuteurs sont à Kwamalasamutu en 2015[10],[11]. La transition vers le tiriyó était volontaire et le résultat d'un regroupement dans de plus grands villages[12]. L'école a déclaré qu'elle enseignerait l'anglais aux enfants[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Amotopoan trails : a recent archaeology of Trio movements - Page 5 », sur University of Leiden,
  2. a b c et d « GDF impacts Cashew Island through education », Guyana Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Mans 2011, p. 209-210.
  4. a et b (nl) « Een halve eeuw Tigri », sur Star Nieuws, (consulté le )
  5. « Newly credited CHW to serve Cashew Island community », DPI,‎ (lire en ligne)
  6. (nl) « Telesur wil mast opzetten in Coeroeni en overige nabije dorpen », GFC Nieuws,‎ (lire en ligne)
  7. (nl) « Twee stembureaus erbij in kiesressort Coeroeni », sur De Boodschap.today,
  8. « GECOM reports smooth election process thus far », sur Department of Public Information, Guyana,
  9. « Evidence of Political Interference in Village Councils Elections », sur Kaieteur News Online,
  10. a et b Mans et Carlin 2015, p. 98.
  11. Carlin 2006, p. 317.
  12. (nl) Eithne Carlin, « Komende eeuw verdwijnen 6000 van de 7000 talen », sur Scientias,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Eithne B. Carlin, Feeling the Need, University of Leiden, (lire en ligne)
  • Jimmy Mans, Chapter: Trio movements and the Amotopoan flux, Leiden, Sidestone Press, (ISBN 978-90-88-90063-1, lire en ligne)
  • Jimmy Mans et Eithne B. Carlin, Movement through Time in the Southern Guianas: Deconstructing the Amerindian Kaleidoscope, Leiden, Brill, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]