Karl von Thüngen

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Karl von Thüngen
Karl von Thüngen

Naissance
Mayence, Grand-duché de Hesse
Décès (à 51 ans)
Brandebourg-sur-la-Havel
Origine Allemand
Allégeance Empire allemand
République de Weimar
Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generalleutnant
Années de service ? – 1944
Commandement 18. Panzer-Division
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix de chevalier de la Croix de fer
Croix allemande

Karl Freiherr von Thüngen[N 1], né le à Mayence et mort le à Brandebourg-sur-la-Havel, est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de l’Armée de terre dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il a été récipiendaire de la croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.

Biographie[modifier | modifier le code]

Karl est issu de la famille noble von Thüngen (de). Après son service pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans la Reichswehr.

Une plaque commémorative à la cathédrale de Bamberg.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il sert sur le front de l'Est, en 1942 et 1943 avec la 18. Panzer-Division. Le , il reçoit la croix de chevalier de la Croix de fer.

Le , il est nommé par les conspirateurs commandant du groupe III de défense (Berlin) comme successeur du général arrêté, Joachim von Kortzfleisch[1] Il ne suit pas les ordres des conspirateurs et plus tard prend part à l'interrogatoire du major Hans-Ulrich von Oertzen, un partisan du complot qui était placé sous son commandement.

Il a néanmoins été ultérieurement arrêté par la Gestapo. Il a été limogé de l'armée par une cour d'honneur et a ensuite été jugé par la Cour populaire, condamné à mort par Roland Freisler le et fusillé par un peloton de la prison de Brandebourg, le .

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Freiherr est un titre de noblesse allemand, pouvant se traduire par « baron », et non une partie d'un nom de famille. La forme féminine est Freifrau et Freiin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Joachim Fest, Plotting Hitler's Death: The German Resistance to Hitler, 1933–1945 (en), Weidenfield & Nicholson, , 419 p. (ISBN 0-297-81774-4)
  2. a b et c Rangliste des Deutschen Reichsheeres, Mittler & Sohn Verlag, Berlin, S.140
  3. a et b (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 978-3-938845-17-2 et 3-938845-17-1, OCLC 891773959), S.179

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).

Liens externes[modifier | modifier le code]