Jupiter au foudre

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Jupiter au foudre (2014.1.1)
Artiste
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Date
Ie siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Sculpture mythologique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Dimensions (H × L)
16,8 × 5,5 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
No d’inventaire
2014.1.1Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
2e étage d'exposition du musée Saint-Raymond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jupiter au foudre est une statuette en bronze conservée au musée Saint-Raymond de Toulouse, datée entre le Ier siècle av. J.-C. et le Ier siècle.

Historique de l'œuvre[modifier | modifier le code]

La figurine a été découverte fortuitement par un paysan en 2012 sur le domaine viticole de La Tucayne à Saint-Sardos sur la commune de Bouillac dans le Tarn-et-Garonne, territoire proche de la cité antique de Tolosa. Elle a été achetée par le musée Saint-Raymond de Toulouse en 2014 avec l'aide de l'Association des Amis du musée, et elle est exposée au second étage du musée[1].

Description[modifier | modifier le code]

La statuette représente Jupiter debout tenant le foudre dans sa main droite et probablement un sceptre, aujourd'hui disparu, dans sa main gauche. Il porte un himation sur l'épaule gauche. Ses cheveux peignés en calotte forment un bandeau de boucles autour de sa tête.

Ses pieds ont été cassés, sans doute fragilisés par la présence d'une bulle d'air dans le métal.

Elle a été retrouvée en deux morceaux, le corps et le bras gauche recouvert du manteau, correspondant aux deux parties originellement moulées séparément et scellées au plomb.

Réalisée en bronze moulé et fondu à la cire perdue, elle mesure 16,5 × 5,5 × 3,4 cm et pèse 700 grammes[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

La finesse d'exécution du visage et de la coiffure rappelant la sculpture grecque du Ve siècle av. J.-C. et le corps de type romain reflètent le goût hellénisant apparu sous le règne d'Auguste[2]. Cette sculpture n'a probablement pas été réalisée en Gaule et proviendrait d'un atelier italien. Elle devait orner le laraire domestique d'un membre de l'élite[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Jupiter au foudre », sur Musée Saint-Raymond
  2. « Notice Jupiter au foudre », sur 2000 ans 2000 images,
  3. Sébastien Vaissière, « Foudre à canons », Boudu,‎ , p. 75

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Conservation du musée Saint-Raymond, Dossier d'œuvre 2014 1 1, Toulouse
  • Sébastien Vaissière, « Foudre à canons », Boudu,‎ , p. 74-75

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]